• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2014LIL2M100
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 28/04/2014

Résumé en langue originale

La prématurité concerne 5 à 9 % des naissances. Elle est responsable d'une morbi-mortalité significative en période périnatale et à long terme. Les progrès de la biologie moléculaire ont permis d'attribuer une origine infectieuse à 25-40 % des accouchements prématurés. Il existe un lien statistique fort entre infection ovulaire ascendante et prématurité, mais celui-ci est insuffisant pour établir une causalité directe. La flore vaginale a fait l'objet de nombreuses études, alors que l'environnement endocervical reste mal connu. L'objet de cette thèse est faire le point sur les connaissances permettant de faire le lien entre l'environnement endocervical et la prématurité. Le col utérin, capable de modifier de manière importante ses propriétés structurelles et architecturales, est un organe essentiel au déroulement physiologique de la grossesse et de l'accouchement. Le canal endocervical est tapissé par un épithélium mucosecrétant. Son intégrité joue un rôle de barrière mécanique, premier mur de défense contre les agents pathogènes, en particulier lorsque le col est vulnérable en péri-partum. La glaire cervicale, dont la composition varie au cours du cycle menstruel, est sécrétée par Pépithélium endocervical en fonction de son imprégnation hormonale. Elle a un rôle primordial, mécanique et immunologique. Composée principalement de mucine, elle s'épaissit pendant la grossesse pour former le bouchon muqueux. Les études portant sur la microbiologie du canal endocervical sont peu nombreuses. L'absence de précision sur la technique de prélèvement peut remettre en cause leur fiabilité car il existe un risque important de contamination par la flore vaginale. Nous avons réalisé une recherche exploratoire chez des patientes réalisant une interruption volontaire de grossesse afin de déterminer le matériel le plus adapté pour la réalisation d'un prélèvement endocervical protégé à visée bactériologique, acceptable au premier trimestre de la grossesse. Les prélèvements endocervicaux contenaient en moyenne cent fois moins de bactéries par cellule humaine que dans le vagin. Nous avons créé un nouveau dispositif médical permettant de réaliser des prélèvements endocervicaux protégés. Ces données ont permis de définir les conditions d'un protocole destiné à préciser la composition de l'endocol chez la femme enceinte, en observant le contenu bactériologique et cytologique de ce dernier à partir des données provenant d'un prélèvement protégé réalisé à 25 mm de profondeur.

Résumé traduit

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