• Langue : Français
• Discipline : Médecine. ORL et Chirurgie cervico-faciale
• Identifiant : 2023ULILM078
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 14/04/2023

Résumé en langue originale

Le SAHOS de l’enfant présente une prévalence de 1 à 4%, avec pic d’incidence entre 3 et 6 ans. De nombreuses conséquences néfastes à court, moyen et long terme sont déjà bien documentées. On classe le SAHOS de l’enfant en 3 types, avec pour chacun leurs problématiques diagnostiques et thérapeutiques. Le premier rôle de l’ORL est de réaliser un bilan anatomique afin de cibler au mieux la prise en charge. C’est dans ce sens que l’ESSI apparaît comme un complément de l’examen clinique. Depuis 10 ans, l’engouement autour de cet examen se constate aussi bien en pratique clinique que dans la littérature scientifique. Cependant, l’apport concret de cet examen au bilan anatomique reste à démontrer. En effet, la bibliographie n’offre que très peu de comparaisons entre examen clinique et ESSI en population pédiatrique. C’est fort de ces constats que nous entreprenons un essai clinique visant à comparer les constats de nasofibroscopie en consultation à ceux en ESSI, dont nous présentons ici l’analyse intermédiaire. Il s’agit aussi de l’occasion d’évaluer deux performances de cet examen diagnostic : la reproductibilité inter et intra évaluateur. Matériel et Méthodes : Dans cette étude diagnostique, prospective, multicentrique, la classification de Chan a été réalisée à deux reprises pour chaque enfant présentant une indication d’ESSI : lors de la consultation et lors de l’ESSI. La corrélation entre ces deux classifications est calculée via le Kappa de Cohen, cette même formule statistique est utilisée pour la comparabilité intra-évaluateur. La comparabilité inter-évaluateur est calculé grâce au coefficient de corrélation de Spearman. Résultats : La corrélation entre examen clinique et ESSI est forte au niveau de la base de langue, et très faible au niveau vélopharyngé. La reproductibilité inter évaluateurs est globalement forte, sauf au niveau vélopharyngé. La reproductibilité intra évaluateur est bonne aux niveaux oropharyngé, basilingual et sus-glottique, elle l’est beaucoup moins aux niveaux du cavum et du vélopharynx.