Titre original :

Suivi de la maladie résiduelle dans les leucémies aiguës myéloïdes par quantification des mutations d'IDH1, d'IDH2 et de DNMT3A à l'aide du séquençage nouvelle génération

Mots-clés en français :
  • Leucémie aigue myéloïde, NPM1, IDH1, IDH2, DNMT3A, maladie résiduelle, NGS, RQ-PCR

  • Leucémie aigüe myéloïde
  • Leucémie aigüe myéloïde
  • Tumeur résiduelle
  • Récidive
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2014LIL2M097
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/04/2014

Résumé en langue originale

Contexte: Il est actuellement établi que la maladie résiduelle (MRD) dans les leucémies aigues myéloïdes (LAM) a un impact pronostique. Cependant, l'évaluation de la MRD se heurte à de nombreuses interrogations à savoir, les marqueurs à privilégier, le choix de la meilleure approche, le type de prélèvement, le seuil de sensibilité et le moment pertinent de l'évaluation. Le développement actuel des technologies de séquençage de nouvelle génération (NGS), ouvre de nouvelles perspectives pour le suivie de la MRD dans les LAM, avec la possibilité de diversifier et multiplier les marqueurs. Méthode: Nous avons testé, de façon rétrospective sur 94 échantillons provenant de 31 patients atteints de LAM tous mutés NPM1 et en première rémission complète (RC1), une autre méthode de suivi de la MRD faisant appel au NGS et utilisant comme cibles des mutations fréquemment associées à celles de NPM1 que sont les mutations d'IDH1, d'IDH2, et de DNMT3A et nous avons comparé cette technique à celle réalisée par PCR quantitative en temps réel (RQ-PCR) sur NPM1. Résultats: Dans l'ensemble, on a retrouvé une bonne corrélation entre les suivis de la MRD par NGS.et RQ-PCR, avec une concordance dans 79.19% (r = 0.68183, p <0.0001) et 78.57% (r = 0.55514, p <0.001) des échantillons analysés pour les marqueurs IDH1/2 et DNMT3A respectivement. Cependant des cas discordants ont été observés, avec la persistance d'un taux de MRD détectable sur les mutations d'IDH1/2 et indétectable sur la mutation de NPM1 chez 4 patients parmi lesquels 3 avaient rechuté et 1 restait cytopénique, laissant présager une probable rechute de LAM. De la même façon, la persistance d'un taux de MRD détectable sur la mutation de DNMT3A et pas sur NPM1, chez 6 patients demeurant en RC, suggérait la présence d'un clone leucémique DNMT3A ne suffisant pas à lui seul à déclencher une nouvelle LAM. L'analyse de courbes ROC, a montré de façon significative que le suivi de la MRD par NGS des mutations d'IDH1/2 était prédictif de la rechute (aire sous la courbe: 0.7971 (95 % IC: 0.6693 - 0.9250)) avec un seuil de sensibilité de 0.1% (p < 0.0001) et par conséquent, elles constituaient de bons marqueurs de suivi de la MRD; à la différence de la mutation de DNMT3A (aire sous la courbe: 0.5993 (95 % IC: 0.4032 -0.7955) test non significatif) qui ne serait pas un bon marqueur de suivi de la MRD. Conclusion: Le NGS est un outil efficace, précis et relativement sensible pour quantifier la charge résiduelle des mutations. Il a permis par les mutations d'IDH1/2 de prédire la rechute et par conséquent, elles constituent de bons marqueurs de suivi de la MRD. Il faudrait étendre cette technique à un plus large panel de patients de façon prospective et si les résultats se confirmaient le NGS pourra être utilisé en routine pour le suivi de la MRD.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Preudhomme, Claude

AUTEUR

  • Debarri, Houria
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