Titre original :

Étude in vivo de la pathogénicité pulmonaire des particules fines atmosphériques

Mots-clés en français :
  • Pollution atmosphérique
  • particules fines
  • souris A/J
  • poumon
  • stress oxydant
  • inflammation
  • altérations transcriptomiques
  • remodelage tissulaire
  • cancer

  • Particules (matière)
  • Pollution atmosphérique -- Effets physiologiques‎
  • Tests de toxicité in vivo
  • Pathogénicité
  • Poumon -- Maladies
  • Polluants atmosphériques
  • Maladies pulmonaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2023ULILE022
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 20/03/2023

Résumé en langue originale

Plus de 7 millions de décès prématurés par an sont imputables à la pollution atmosphérique. Bien que les préoccupations sanitaires actuelles soient axées sur les particules fines (PM2,5), les mécanismes de toxicité sous-jacents, de même que la persistance de leurs effets, restent encore peu étudiés. Dans le cadre de ce projet, la pathogénicité pulmonaire des particules fines atmosphériques a été étudiée dans un modèle murin exposé de manière aiguë ou subchronique aux PM2,5, 24 h et/ou deux mois après arrêt des expositions. Pour cela, des mécanismes de toxicité ont été explorés dont le stress oxydant, l’inflammation et les altérations transcriptomiques. Les résultats obtenus à ce jour suggèrent que le potentiel oxydant élevé des PM2,5 active une grande variété de défenses antioxydantes qui ne sont pas suffisantes pour maintenir l’homéostasie redox et éviter la génération de lésions oxydatives et inflammatoires, même après l’arrêt des expositions particulaires. Les altérations transcriptomiques ont révélé une inflammation 24h après l'exposition subchronique et un remodelage tissulaire, susceptible de contribuer à l’apparition de cancers, deux mois après l'arrêt des expositions. De manière intéressante, malgré l'arrêt des expositions, la persistance de ces effets suggère une rétention élevée et une élimination lente des PM2,5, qui peuvent alors continuer à exercer leur toxicité dans les poumons.

  • Directeur(s) de thèse : Garçon, Guillaume

AUTEUR

  • Barbier, Emeline
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