• Langue : Français
• Discipline : Chirurgie dentaire
• Identifiant : 2022ULILC085
• Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
• Date de soutenance : 06/12/2022

Résumé en langue originale

Les technologies de fabrication additive sont devenues une partie intégrante des applications possibles notamment pour les polymères, le métal ou la cire. Les restaurations prothétiques doivent répondre à un cahier des charges précis pour être cliniquement acceptable en chirurgie dentaire notamment concernant la précision d’adaptation au pilier support et les propriétés mécaniques. Les applications possibles pour les céramiques mises en forme par des techniques additives sont encore en développement. La stéréolithographie permet la mise en forme d’objet en céramique, par photopolymérisation de couche successive d’une barbotine. Les particules de céramiques sont associées à un monomère photopolymérisable afin d’être mises en forme. Pour acquérir ses caractéristiques finales, la pièce doit subir des traitements thermiques : le déliantage et le frittage. La pièce est d’abord débarrassée de sa trame organique puis elle est densifiée pour acquérir ses propriétés physiques et mécaniques. C’est durant cette dernière étape qu’un retrait en volume s’opère. Ce retrait est anisotrope, cela signifie que les taux de retrait dans les 3 sens de l’espaces sont différents et non proportionnels. Les taux de retrait, correspondant aux variations dimensionnelles entre la pièce crue et la pièce densifiée, doivent être anticiper afin de surdimensionner avec les bons facteurs le fichier STL servant à la mise en place de la pièce par stéréolithographie. Ce phénomène complique l’adaptation qui se veut très précise des restaurations prothétiques dentaires. Ce travail de revue de littérature s’intéresse aux taux de retrait constatés et aux précisions d’adaptations obtenues des céramiques mises en forme par stéréolithographie ainsi qu’aux différents protocoles et méthodes permettant d’évaluer ces paramètres.