Titre original :

Attitudes des médecins généralistes et des pédiatres du Nord-Pas-de-Calais vis-à-vis des soins à leur propre famille

Mots-clés en français :
  • Soins, famille, médecins, pédiatres

  • Médecins généralistes
  • Médecins traitants
  • Pédiatres
  • Relations médecin-patient
  • Soins médicaux
  • Médecins généralistes
  • Médecins de famille
  • Famille
  • Soins
  • Relations médecin-patient
  • Patients
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M090
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/04/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Tous les médecins ont déjà été confrontés à la demande de prise en charge d’un membre de leur famille. Lorsqu’ils accèdent à ces demandes, quels sont les soins prodigués et agissent-ils différemment de leur patientèle ? Méthode : Cette thèse a pour objectif principal de faire un état des lieux des attitudes choisies par des médecins généralistes (MG) et des pédiatres du Nord-Pas-de-Calais sur la prise en charge de leur famille (conjoint, enfant et parents). L’étude a été menée en juin et juillet 2013, par questionnaires téléphoniques, auprès de 50 MG et 51 pédiatres exerçant une activité libérale. Résultats : L’étude montrait que 69 % des médecins étaient médecin traitant (MT) déclaré d’au moins un des membres de leur famille avec une différence significative entre les MG et les pédiatres (92 [78-10] % vs 47 [33-61]%, OR 12,9). Les MG étaient plus souvent que les pédiatres MT de leur conjoint (86 [71-100] % vs 34 [19-49] %, OR 6,8), de leurs parents (45 [29-61] % vs 3 [0-20] %, OR 25,8), et de leurs enfants de plus de 16 ans (88 [72-10] % vs 49 [33-64] %, OR 4,3). Il n’y avait pas de différence pour les enfants de moins de 16 ans. Les médecins hommes suivaient plus souvent leurs enfants de plus ou moins de 16 ans que les médecins femmes, plus souvent leurs conjoints que l’inverse. Les soins apportés étaient : la vaccination (80 [69-87] %), l’examen clinique (51 [40- 62] %) les prescriptions médicamenteuses (65 [53-75] %), les renouvellements d’ordonnance (59 [48-70] %), la prescription d’un examen biologique (59 [048-70] %) ou autre (43 [32-54] %), la demande d’avis spécialisé (45 [34-56] %), sans différence entre les MG et les pédiatres. Les pratiques de vaccination étaient identiques entre la famille et la patientèle dans 96 % des cas, par contre 42 % des médecins prescrivaient plus souvent une antibiothérapie à leur patientèle qu’à leur famille. Cinquante-sept [48-67] pourcent des médecins étaient leur propre MT déclaré, les autres médecins n’ayant pas déclaré de MT. Conclusion : La plupart des médecins interrogés prend en charge un membre de leur famille. Aucun texte ne l’interdit ni ne l’autorise formellement. Il s’agit d’un choix personnel, laissé à tout médecin. Les différents écrits sur le sujet permettent des pistes de réflexion, aidant les praticiens à faire leur choix.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hue, Valérie

AUTEUR

  • Cousin, Marie
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