Titre original :

Les freins à l’application du Vademecum du 30 juillet 2020 sur la levée du secret médical dans les violences conjugales en médecine générale

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • violences conjugales
  • signalement
  • secret médical

  • Violence conjugale
  • Secret médical
  • Médecins généralistes
  • Violence conjugale
  • Déontologie médicale
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM052
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/03/2023

Résumé en langue originale

Contexte. En France la prévalence des violences conjugales est estimée à plus d’une personne sur 10, avec un décès tous les 2 jours en 2021. Le rôle du médecin généraliste est primordial dans les prises en charge des victimes. Le Vademecum du 30 juillet 2020 permet de lever le secret médical en cas de danger immédiat et si la victime est sous l’emprise de l’auteur. L’objectif principal de l’étude est de mettre en évidence les freins à l’application de la modification de la loi du 30 juillet 2020 en médecine générale. Méthode. Étude quantitative observationnelle réalisée de juin à décembre 2022 parmi les médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais, maîtres de stage universitaire de la faculté de médecine Henri Warembourg. Un questionnaire est adressé par mail avec des réponses sous forme de QCM à cocher. L’analyse est quantitative descriptive. Résultats. La majorité des médecins interrogés déclare comme frein à l’application de la loi la difficulté à définir l’emprise, le danger immédiat et la méconnaissance du texte de loi. De plus, l’avenir de la victime et de son entourage, les conséquences du signalement et la fragilité économique et sociale interrogent notre population. Peu de médecins utilisent le procureur de la République comme aide dans les prises en charge. Seuls 24,3% des médecins ont des associations dans leur contact mais parmi eux 84% l’utilisent. Les médecins attendent des structures un accompagnement dans la prise en charge, une rapidité d’intervention et un hébergement pour la victime. Discussion. La partie théorique freine certes les médecins à appliquer la loi, mais les freins majoritaires concernent les conséquences pour la victime et le manque de solutions à leur apporter.

  • Directeur(s) de thèse : Wallart, Jérémy

AUTEUR

  • Trollé, Camille
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