Titre original :

La sexologie en médecine générale : point de vue des praticiens, et acceptabilité du repérage précoce - intervention brève dans le Nord

Mots-clés en français :
  • Santé sexuelle
  • sexologie
  • médecine générale
  • repérage précoce
  • intervention brève

  • Hygiène sexuelle
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Santé sexuelle
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM053
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/03/2023

Résumé en langue originale

La santé sexuelle a longtemps été vue comme une absence de maladie et une procréation efficace. Les patients ont de plus en plus d’attentes vis-à-vis de la santé sexuelle. La médecine élargit sa définition pour inclure « la possibilité de vivre des expériences sexuelles agréables et sûres » (OMS, 2006). Elle fait partie de la qualité de vie des patients, et favorise leur activité physique, leur moral, et leur bien-être social. De nombreuses pathologies et thérapies ont sur elle un effet négatif. Sa dégradation peut être un symptôme précoce, et un facteur d’inobservance. La connaissance de l’état de santé sexuelle a un intérêt pour le médecin généraliste. Les patients souhaitent que leur médecin s’y intéresse, et qu’il aborde le sujet en premier. Les médecins s’en occupent peu, et attendent que le patient aborde le sujet. Pour remédier à cela, la technique du repérage précoce par intervention brève, recommandée par l’OMS, est une piste intéressante. Nous avons conduit une étude quantitative, transversale et descriptive, auprès de médecins généralistes du Nord, afin d’évaluer l’acceptabilité du repérage précoce avec intervention brève en sexologie, et d’interroger leur pratique en santé sexuelle. Il en ressort que cette technique est largement connue et utilisée. Elle est jugée efficace. Elle est considérée comme acceptable en sexologie par 72% des répondants. Les médecins sont peu gênés pour aborder la sexologie, surtout quand le patient initie le sujet. Ils recueillent peu les antécédents de santé sexuelle, et la satisfaction sexuelle est rarement abordée à l’initiative du médecin. Environ un tiers des médecins interrogés sont insatisfaits de leur compétence à parler de sexologie avec leurs patients, et près d’un sur deux est insatisfait de sa compétence à la prendre en charge. Notre étude confirme que la santé sexuelle est peu explorée par les médecins généralistes, que ceux-ci ont besoin de plus de formation, et qu’une méthode permettant d’initier le sujet serait utile. Le repérage précoce par intervention brève est un candidat acceptable par les médecins généralistes.

  • Directeur(s) de thèse : Leprince, Elodie

AUTEUR

  • Mangion, Geoffroy
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre