Utilisation de l'électrocardiogramme en médecine générale, indications, interprétation et conduite tenue : étude portant sur 211 médecins généralistes de l'Arrageois, Pas-de-Calais
- électrocardiogramme, ECG, médecine générale
- Électrocardiographie
- Médecins généralistes
- Électrocardiographie
- Médecins généralistes
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2014LIL2M088
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 16/04/2014
Résumé en langue originale
Contexte : L'électrocardiogramme (ECG) est un examen complémentaire non invasif d'usage courant aux nombreuses indications, y compris en médecine générale. Les médecins généralistes sont peu équipés ou utilisent peu leur électrocardiographe. Objectif principal de l'étude : évaluer la pratique de l'ECG au cabinet de médecine générale, son caractère adapté ou non et la qualité de l'interprétation et de la conduite tenue. Objectifs secondaires : identifier les raisons de faible équipement et les facteurs pouvant motiver à la pratique de l'ECG en médecine générale. Méthode : étude portant sur 211 médecins généralistes, inclus en janvier 2012 dans un rayon de 20 kilomètres autour d'Arras dans le Pas-de-Calais, interrogés par questionnaire téléphonique. Fiche remplie par le médecin à chaque ECG réalisé avec informations du patient, indication, interprétation et conduite tenue. Tracé interprété séparément par le cardiologue avec proposition d'une prise en charge. Comparaison des données et attribution d'une évaluation de l'interprétation et de la conduite à tenir préconisée par le médecin généraliste. Résultats : 41 médecins (19 ,4%) étaient équipés d'un électrocardiographe en janvier 2012 dont 15 disaient l'utiliser. 170 (80,6%) n'étaient pas équipés. 167 ECG ont été fournis par 6 médecins sur les 15 en dix mois de recueil, avec respectivement : 135, 24, 3, 2, 2, 1 ECG réalisés. 42 ECG (25,15%) étaient indiqués pour surveillance de facteur de risque cardio-vasculaire, 36 (21,56%) pour douleur thoracique, 31 (18,56%) pour certificat de non contre-indication à la pratique sportive, 27 (16,17%) pour troubles du rythme, 13 (7,78%) pour contrôle d'antécédent cardiaque, 8 (4,79%) avant introduction d'un traitement, 23 (13,77%) pour d'autres symptômes. L'interprétation était jugée correcte pour 77,25% des ECG, plus ou moins correcte pour 13,77%, incorrecte pour 8,98%. La prise en charge préconisée était jugée correcte pour 71,86% des patients, plus ou moins correcte pour 16,77%, incorrecte pour 11,38%. 65,22% des médecins équipés non-utilisateurs n'étaient pas motivés à reprendre la pratique de l'ECG. 73,34% des médecins non équipés n'avaient aucune motivation à pratiquer l'ECG. Conclusion : les médecins généralistes installés sont donc peu équipés d'un électrocardiographe et peu motivés à l'acquisition et à l'utilisation. Il apparaît donc nécessaire d'insister sur la pratique de l'ECG en médecine générale pendant la formation initiale des futurs médecins généralistes.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Broucqsault, Damien
AUTEUR
- Ducrot, Pierre