Titre original :

Auto-évaluation de la confiance en soi et de l’importance accordées aux compétences gynécologiques chez les jeunes médecins généralistes issus de l’ECN 2017 et 2018 à Lille

Mots-clés en français :
  • Apprentissage
  • santé des femmes
  • médecine générale
  • internat et résidence

  • Gynécologie
  • Internat (médecine)
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Santé des femmes
  • Internat et résidence
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM041
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/03/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Le médecin généraliste a un rôle prépondérant concernant la santé de la femme. Ses compétences sont renforcées par la démographie médicale actuelle et l’accès difficile aux spécialistes tels que gynécologues. Moins de 50% des médecins généralistes pratiquent le suivi gynécologique. Certains freins ont été identifiés mais l’influence de la formation initiale n’a pas fait l’objet d’évaluation. Méthode : Étude épidémiologique descriptive, transversale quantitative. Questionnaire adressé aux jeunes MG issus des promotions Quesnay (ECN 2018) et PASTEUR (ECN 2017) formés à l’Université de Lille 2, portant sur leur confiance en soi en gynécologie et l’importance accordée à chacun des 8 domaines de compétences requises lors du stage de gynécologie du DES de médecine générale. Résultats : Analyse de 76 questionnaires (taux de réponse 20,1%). Le profil de répondants est plutôt féminin (76%), majoritairement thésé (68%), non installé (76%) et exerçant en milieu plutôt rural (59%). Sur l’ensemble des sujets gynécologiques, les jeunes MG ont globalement confiance en eux (médiane globale 6,08/10 (5,31 ; 6,69)) sauf concernant la pose de stérilet (1/10 (1,00 ; 3,00)) et d’implant (4,5/10 (3,00 ; 7,00)). L’importance globale accordée aux compétences gynécologiques est forte (médiane globale 7,25/10 (6,25 ; 8,62)). L’analyse en composantes principales retrouve que les dimensions « confiance » et « importance » sont corrélées entre elles. Une deuxième dimension met en évidence une dichotomie d’importance et de confiance entre gynécologie et obstétrique, non retrouvée par les test statistiques qui détectent surtout la 1ère dimension : si on ne tient pas compte des gestes complexes, confiances et importances sont identiques entre gynécologie (6,50 (5,69 ; 7,25)) et obstétrique (6,50 (5,79 ;7,50)). Aucun sujet de la fiche d’évaluation ne semble contre-productif, toutes les variables d’importance allant dans le même sens de l’analyse dimensionnelle. Conclusion : Les jeunes médecins généralistes formés à Lille sont confiants en pratique gynécologique, à l’exception de la réalisation de certains gestes techniques comme le DIU. Ils semblent plus confiants en suivi gynécologique qu’en suivi de grossesse. Tous les domaines de compétence requis leur semblent importants dans leur pratique : ils considèreraient la grille d’évaluation adaptée et le domaine de la gynécologie comme partie prenante de leurs attributions.

  • Directeur(s) de thèse : Wyts, David

AUTEUR

  • Penkalla (Dequiedt), Honorine
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