Devenir des internes de gynécologie-obstétrique formé(e)s dans les Hauts-de-France
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- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
- Identifiant : 2023ULILM027
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 03/03/2023
Résumé en langue originale
Objectifs : Le devenir des gynécologues-obstétricien(ne)s formé(e)s dans les Hauts-de-France a été étudié en analysant leur parcours professionnel d’avant l’internat jusqu’à nos jours. Les objectifs de cette étude sont de déterminer les facteurs qui les amènent à changer de région d’exercice, à s’orienter vers une activité sans obstétrique, et/ou à arrêter la permanence de soins. Matériel et méthodes : Une enquête a été réalisée auprès de 162 gynécologues-obstétricien(ne)s ayant débuté leur internat dans les Hauts-de-France entre 2003 et 2014. Un questionnaire portant sur leur vie personnelle et leur parcours professionnel leur a été envoyé. Résultats : La moyenne d’âge est de 37 ans avec une durée d’exercice moyenne de 7 ans. Au fur et à mesure du temps, la proportion de gynécologues-obstétricien(ne)s dans la région baisse. Ainsi au moment de l’étude, 35% d’entre eux ont quitté la région. Ils travaillent actuellement en majorité dans le public (64%) et à temps plein (77%). 80 % d’entre eux pratiquent de l’obstétrique. Plus la carrière avance, plus cette pratique diminue de manière significative (p < 0,001) : 95% en pratiquent lors de leur 1er poste et seuls 43% au 4ème poste. La participation à la permanence des soins est de 80%, mais 40% d’entre eux souhaitent (ou souhaitent peut-être) arrêter, dans les 5 ans pour 42% d’entre eux. Les facteurs significatifs principaux qui amènent les gynécologues-obstétricien(ne)s à rester dans la région sont la réalisation de l’externat dans les Hauts-de-France, un conjoint qui vient de cette région, un internat réalisé à Lille plutôt qu’Amiens. Au sujet de la pratique de l’obstétrique, les facteurs d’arrêt retrouvés sont le sexe masculin, la pratique de la chirurgie, l’exercice dans une autre région que les Hauts-de-France. Enfin, les facteurs qui amènent à arrêter la permanence de soins sont le nombre d’enfants, le fait de pratiquer de la PMA, de la gynécologie médicale et/ou de travailler en cabinet de ville. L’avancée en âge est un facteur significatif de changer de région, d’arrêter l’obstétrique et la permanence de soins. Conclusion : Après quelques années d’exercice, les gynécologues-obstétricien(ne)s quittent la région, délaissent la pratique de l’obstétrique, la permanence des soins et l’exercice public.
- Directeur(s) de thèse : Debarge, Véronique
AUTEUR
- Turcsak, Anaïs