Titre original :

Activités physiques neuroprotectrices dans la maladie de Parkinson : revue systématique de la littérature

Mots-clés en français :
  • .

  • Maladie de Parkinson
  • Parkinsoniens
  • Exercices physiques
  • Thérapeutique par le sport
  • Maladie de Parkinson
  • Traitement par les exercices physiques
  • Sports
  • Neuroprotection
  • Revue de la littérature
Mots-clés en anglais :
  • Parkinson’s disease
  • sport
  • exercice
  • physical activity
  • neuroprotection

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM014
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/01/2023

Résumé en langue originale

Introduction : La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative en France. Elle est responsable de symptômes moteurs (triade parkinsonienne) et non moteurs (dépression, trouble du sommeil, constipation…). Une prise en charge optimale associe des traitements médicamenteux et non médicamenteux, avec notamment l’activité physique. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’effet neuroprotecteur de l’activité physique chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Matériels et Méthodes : Six bases de données ont été interrogées afin d’identifier les études évaluant les effets de l’activité physique sur la maladie de Parkinson, publiées entre janvier 2016 et juillet 2021. Résultats et Discussion : A partir des 862 articles initialement collectés, 8 ont finalement été sélectionnés pour analyse. L’activité physique a produit des effets bénéfiques sur plusieurs marqueurs biologiques, avec notamment augmentation d’un facteur neurotrophique, le BDNF, ou encore une diminution des cytokines pro-inflammatoires telles que le TNF-α. Elle a également des effets bénéfiques sur l’activité cérébrale avec mise en évidence dans plusieurs études d’une augmentation de l’activité fonctionnelle cérébrale dans les principales zones motrices. Concernant la dopamine, l’activité physique est responsable d’une majoration de sa libération, mais aussi d’une augmentation des transporteurs de ce neurotransmetteur. Conclusion : L’activité physique est une approche thérapeutique facilement accessible, peu coûteuse et sûre. Elle doit faire partie intégrante du traitement de la maladie de Parkinson, du fait de son probable effet neuroprotecteur. D’avantage d’études sont nécessaires pour confirmer cet effet.

  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Sabine

AUTEUR

  • Retailleau, Valentin
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