Titre original :

Création d’une triade de caractéristiques aidant au dépistage des mutilations génitales féminines en médecine générale

Mots-clés en français :
  • Mutilation génitale féminine
  • dépistage
  • groupe nominal
  • excision

  • Mutilations sexuelles
  • Excision (ethnologie)
  • Femmes -- Santé et hygiène
  • Médecine générale
  • Soins de santé primaires
  • Circoncision féminine
  • Santé des femmes
  • Médecine générale
  • Soins de santé primaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM011
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/01/2023

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : La Haute Autorité de Santé a récemment publié de nouvelles recommandations au sujet du dépistage et de la prise en charge des patientes mutilées. De nombreuses études ont montré que les médecins généralistes n’osent pas aborder le sujet des mutilations génitales féminines avec leurs patientes. Or, le médecin généraliste est un acteur clé du dépistage et donc de la prise en charge de ces mutilations. La région des Hauts-de-France est particulièrement touchée par cette problématique, du fait de la grande proportion de patients immigrés, notamment d’Afrique de l’Ouest. L’objectif de ce travail est de créer une triade de signes aidant au dépistage systématique des mutilations génitales féminines en médecine générale. METHODE : La méthodologie du groupe nominal est un processus de création de consensus. Un groupe de 9 experts (médecins généralistes, gynécologues, sages-femmes) a été rassemblé lors d’une réunion en visioconférence, permettant d’aboutir à la création d’une triade de signes. RESULTATS : Le groupe nominal a permis d’aboutir à la création de la triade de signes suivante : origine de la patiente – symptômes génito-urinaires récidivants – dysfonction sexuelle. Néanmoins, les experts estiment que l’origine de la patiente, à elle seule, doit faire évoquer la présence d’une mutilation, lorsque la patiente ou ses parents sont originaires d’un pays à risque. CONCLUSION : Devant une patiente présentant cette triade de caractéristiques, le médecin généraliste devrait systématiquement poser la question de l’existence d’une mutilation génitale féminine et proposer, en cas de dépistage positif, une consultation en centre spécialisé.

  • Directeur(s) de thèse : Declas, Estelle

AUTEUR

  • Gillet, Clara
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