Titre original :

Infection à Clostridium difficile, nouvelle stratégie thérapeutique : la bactériothérapie (ou transplantation de microbiote fécal)

Mots-clés en français :
  • Infection à Clostridium difficile, diarrhée, bactériothérapie, transplantation de microbiote fécal, flore fécal[e]

  • Infections à Clostridium difficile
  • Flore intestinale
  • Diarrhée
  • Bactéries
  • Infections à Clostridium
  • Diarrhée
  • Bactéries
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2014LIL2E024
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 17/02/2014

Résumé en langue originale

L’infection à C. difficile est une maladie gastro-intestinale causée en partie par la perturbation de la flore intestinale. L’administration d’antibiotiques modifie l’équilibre de la flore intestinale, ce qui va permettre au C. difficile d’infecter l’intestin. L’épisode initial d’infection à C. difficile (ICD) est traité par métronidazole ou vancomycine après l’arrêt si possible de l’antibiothérapie responsable de la perturbation de la flore. Jusqu’à 35% des patients traités connaitront une récurrence des symptômes après amélioration de l’épisode initial. Et jusqu’à 65% de ces patients vont développer un modèle chronique de la maladie avec des ICD récurrentes. Pour ces patients, une alternative thérapeutique peut être envisagée. Elle est appelée bactériothérapie ou transplantation de microbiote fécal (TMF). Elle consiste à restaurer l’écologie microbienne et l’homéostasie de l’intestin en y réintroduisant une flore bactérienne saine, prélevée dans les selles provenant de donneur sains. Depuis ces dernières années, de nombreuses études multicentriques ont été menées. Le traitement des ICD récurrentes par TMF a démontré un taux de guérison primaire de 91% (définie comme la disparition des symptômes sans récidives dans les 90 jours suivants la TMF). La bactériothérapie est une procédure facile à réaliser et nécessitant peu de moyens techniques. Elle permet de briser les cycles d’utilisation répétée d’antibiotiques. Cependant, des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer la validité et la sécurité d’emploi de cette nouvelle thérapie. Les chercheurs doivent réfléchir sur un moyen de minimiser au maximum le risque de transmission d’agents pathogènes ou de souches multirésistantes aux antibiotiques entre le donneur et le receveur de selles.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Neut, Christel

AUTEUR

  • Denchiche, Naïma
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