Titre original :

Les freins à la pratique d’une activité physique régulière : enquête populationnelle réalisée sur le territoire Pévèle du Douaisis

Mots-clés en français :
  • Exercice physique
  • médecine générale
  • soins de santé primaires
  • promotion de la santé
  • médecine préventive

  • Exercices physiques
  • Sports
  • Promotion de la santé
  • Soins de santé primaires
  • Médecine préventive
  • Exercice physique
  • Sports
  • Promotion de la santé
  • Soins de santé primaires
  • Médecine préventive
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM516
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/12/2022

Résumé en langue originale

Introduction : L’activité physique est un enjeu majeur de santé publique : elle est bénéfique en prévention primaire, secondaire et tertiaire. L’inactivité physique est le 4ème facteur de risque de mortalité mondiale. En France, seulement 53% des femmes et 70% des hommes pratiquent une activité physique suffisante selon les recommandations de l’OMS. Il faut d’abord identifier les freins avant de définir des leviers, c’est pourquoi une enquête a été réalisée sur le territoire Pévèle du Douaisis avant de proposer des actions de promotion de l’activité physique. Méthode : Étude quantitative, descriptive et comparative, réalisée par questionnaire diffusé en population générale sur un territoire rural à semi-rural de la frange nord-est du Douaisis. Résultats : Parmi les questionnaires réceptionnés, 765 ont été analysés. Les 272 inactifs ont relevé des freins extrinsèques : le manque de temps (53,3%), le manque de visibilité de l’offre sportive (10.7%), le budget (10.7%) et intrinsèques : le manque d’envie (28.3%) ; les raisons médicales (20.2%) ; la fatigue (15.1%). Les 493 actifs ont relevé des freins extrinsèques : le manque de temps (14.8%), le budget (10.6%), le travail (6.3%), les horaires des séances (4.3%), des difficultés de transport (4.3%) et intrinsèques : le manque d’envie (5.9%). Les femmes pratiquaient moins d’activité physique que les hommes en général (p<0.001) . Discussion : L’absence et l’insuffisance d’activité physique touchaient 51% des personnes interrogées. Il est pertinent de lancer des actions de promotion de l’activité physique sur le territoire. Les médecins généralistes et autres professionnels de santé pourraient intégrer la promotion de l’activité physique dans leur pratique professionnelle quotidienne. La maison sport santé du territoire dont l’un des rôles est la promotion de l’activité physique doit pouvoir aider à centraliser des actions coordonnées. Les politiques locales peuvent contribuer à l’aménagement d’infrastructures extérieures comme les sentiers de randonnée, les parcours sport santé, les pistes cyclables, éventuellement proposer des aides financières et développer le sport sur le lieu de travail. Le frein financier étant réel, un remboursement au moins en partie par la sécurité sociale serait une avancée importante.

  • Directeur(s) de thèse : Duriez, Sylvain

AUTEUR

  • Le Moigne, Maxime
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