Titre original :

Intérêt du myo-inositol chez les patientes ayant un syndrome des ovaires polymicrokystiques avant et en cours de stimulation ovarienne : revue de la littérature et résultats préliminaires

Mots-clés en français :
  • Myo-inositol, SOPMK, stimulation ovarienne, induction de l’ovulation

  • Ovaires -- Maladies
  • Stein-Leventhal, Syndrome de
  • Inositol
  • Stérilité féminine
  • Stimulation de l'ovulation
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Inositol
  • Infertilité féminine
  • Résultat thérapeutique
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2014LIL2M076
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/04/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Le syndrome des ovaires polymicroksytiques (SOMPK) est la cause la plus fréquente de trouble de l’ovulation, d’hyperandrogénie et d’infertilité. L’insulino-résistance, qui l’accompagne fréquemment, est reconnue comme un facteur aggravant. La prise en charge de cette insulino-résistance est donc primordiale et certaines molécules telles que le Myo-inositol (MYO) semble avoir un intérêt particulier. Méthode: Le but de ce travail est de faire un bilan de l’apport du MYO sur la fertilité des femmes ayant un SOPMK et de déterminer grâce à une étude pilote, le nombre de patientes nécessaire pour mettre en évidence, de façon significative, les effets du MYO dans le traitement des femmes SOPMK ayant un désir de grossesse et d’évaluer la faisabilité d’une telle étude. Les patientes sont inclues lors de leur bilan d’infertilité (bilan hormonal et métabolique complet) servant de bilan de base. L’objectif est d’inclure 30 patientes qui auront une induction de l’ovulation par citrate de clomifène (CC) ou FSH recombinante (recFSH) et 30 qui auront une prise en charge par IIU, FIV ou ICSI. Une supplémentation par MYO 1,2g /j est mise en route deux mois avant le début de stimulation. Pour les patientes traitées par CC ou recFSH, un nouveau bilan métabolique et hormonal est prélevé après deux mois de prise de MYO. La stimulation suit les protocoles habituels. Résultats: La comparaison du bilan avant et après prise de MYO, retrouve une tendance à l’augmentation de la SHBG de 4,4 nmol/l (p=0,062), de la LH de 0,9 UI/l (p=0,074), du rapport LH/FSH de 0,51 (p=0,059) et une augmentation significative de la SDHA de 1,55 μmol/l (p=0,035) (n=11). Sur 34 cycles de CC chez 14 patientes, on retrouve un taux d’ovulation par cycle de 53%, un taux de grossesse par cycle de 23,5%, un taux de résistance au CC de 21,4%. Conclusion: En se basant sur ces résultats préliminaires obtenus avec le CC + MYO, comparés à ceux obtenus sous protocole standard, une étude randomisée contrôlée semble réalisable. Pour être significative, l’augmentation observée dans cette étude de 50% du taux d’ovulation sous 50 mg de CC+MYO contre 50 mg de CC seul nécessiterait d’inclure 79 patientes dans chaque bras. Pour confirmer de façon significative la diminution observée (-50%) de résistance au CC sous CC+MYO contre CC seul, chaque bras devrait inclure 135 patientes. Pour confirmer de façon significative l’augmentation du taux de grossesse par cycle observée (100%) sous CC+MYO contre CC seul, chaque bras devrait inclure 59 patientes.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Catteau-Jonard, Sophie

AUTEUR

  • Rolland, Anne-Laure
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre