Titre original :

Mort subite et défibrillation en accès public dans les communes du Nord : état des lieux

Mots-clés en français :
  • Mort subite, défibrillateurs automatisés externes, défibrillation en accès public, initiation grand public

  • Mort subite
  • Défibrillation
  • Défibrillateurs
  • Assistance à personne en danger
  • Arrêt cardiaque
  • Mort subite cardiaque
  • Arrêt cardiaque
  • Défibrillation
  • Défibrillateurs
  • Premiers secours
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M075
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/04/2014

Résumé en langue originale

CONTEXTE : 40 000 français décèdent chaque année d'arrêts cardiaques inopinés que l'on appelle mort subite. L'enjeu de santé publique est majeur car nombre de ces décès sont évitables. Le but de cette étude est de faire un état des lieux, dans les communes du Nord, en 2013, du déploiement des Défibrillateurs Automatiques Externes (DAE) et des programmes d'initiations du public aux gestes qui sauvent. METHODE : Un questionnaire comprenant 39 items a été envoyé par mail, sous forme de tableur, aux 653 communes du Nord, avec relance tous les trois mois pendant un an. RESULTATS : On recensait, en 2013, 1750 DAE dans le département et 75% des communes en étaient équipés. Avec 33 % de réponse au questionnaire, on a pu faire un état des lieux sur 66,5% de la population du Nord mais principalement dans les grandes villes. Le financement est majoritairement public et subventionné (42,2%). Les défibrillateurs entièrement automatiques sont privilégiés (73,6%). Une maintenance est assurée dans 82% des cas. Les appareils sont en libre-service dans 54 % des communes mais difficilement utilisables car 90% d’entre elles les placent dans une armoire de protection. Six pour cent des communes possèdent des défibrillateurs géolocalisables grâce au réseau téléphonique mais ils ne sont reliés au réseau, et donc au centre 15, que dans 6% des cas, limitant leur exploitation. En ce qui concerne la formation au public, les initiations restent ponctuelles voire uniques et donc largement insuffisantes. CONCLUSION : L'engagement des communes du Nord dans la prise en charge de la mort subite est fort. Cependant, des améliorations seraient à apporter notamment en matière d’accessibilité des appareils. De même, bien que le taux d'initiations proposées aux habitants soit satisfaisant, la fréquence des formations fait parfois défaut. Le Nord reste l'un des départements précurseurs dans la prise en charge de la mort subite et l'accès public à la défibrillation. Le bénéfice en termes de santé publique est réel à faible échelle notamment chez le sportif. Pour que ce bénéfice soit retrouvé en population générale, il est nécessaire d'adopter de nouvelles stratégies. La création d'un Centre Régional d'Expertise de la Mort Subite devrait permettre d'atteindre cet objectif.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Benameur, Nordine

AUTEUR

  • Boulanger, Hélène
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre