Titre original :

Influence du volume des centres sur la morbidité post-opératoire des résections iléo-caecales dans la maladie de Crohn : étude nationale française rétrospective sur 4205 patients

Mots-clés en français :
  • Maladie de Crohn
  • résection iléo-caecale
  • PMSI
  • MICI

  • Maladie de Crohn
  • Complications chirurgicales
  • Programme de médicalisation des systèmes d'information
  • Maladie de Crohn
  • Complications postopératoires
  • Études de cohortes
  • Langue : Anglais
  • Discipline : Médecine. Chirurgie digestive et générale
  • Identifiant : 2022ULILM382
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/10/2022

Résumé en langue originale

Introduction : La RIC est l’intervention la plus souvent réalisée chez les patients porteurs de MC. L’impact du volume chirurgical sur les complications majeures post-opératoires a été montré pour la rectocolite ulcéro-hémorragique et la chirurgie oncologique, mais pas dans la MC. Le but de cette étude a été d’évaluer l’influence du volume chirurgical sur les complications post-opératoires (CPO) après RIC pour MC. Méthodes : Tous les patients opérés d’une RIC avec anastomose primaire entre 2012 et 2021 ont été identifiés avec la base nationale française du PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information). L’objectif principal a été de déterminer le taux de CPO majeures durant l’hospitalisation, définies par un score de Dindo-Clavien supérieur à 3. Nous avons défini par la méthode de CHAID le nombre de RIC / an statistiquement corrélé aux CPO majeures pendant l’hospitalisation, de façon à déterminer des centres à haut et bas volume chirurgical. Les centres réalisant des RIC pour MC ont également été comparés aux centres considérés experts en chirurgie oncologique colique, publiés par notre équipe précédemment (43). L’index d’Elixhauser (IE) a été utilisé pour identifier les comorbidités des patients. Résultats : Parmi les 4 205 patients analysés (2435 femmes ; 57,9%), le taux de CPO majeures a été de 7,8% durant l’hospitalisation, 12,1% à 30 jours et 13,5% à 90 jours post-opératoires. Les CPO majeures durant l’hospitalisation ont été inférieures dans les centres à haut volume (6,2% vs 9,1%, p = 0,004). En analyse multivariée, les facteurs indépendants pronostiques de CPO majeures ont été le volume chirurgical (≥ 6 RIC / an), le sexe masculin, le score IE ≥ 1, et les CPO mineures. La totalité des centres à haut volume pour les RIC ont été experts en chirurgie oncologique colique. A l’inverse, seuls 11% des centres experts en chirurgie oncologique colique ont été à haut volume pour les RIC de MC. Conclusion : Le taux de CPO majeures après RIC pour MC a été corrélé au volume chirurgical. Une labélisation en chirurgie oncologique colique n’implique pas une spécialisation en chirurgie de la MC. Une centralisation pour ce type de chirurgie mérite réflexion en particulier pour les patients les plus à risque de complications post-opératoires.

  • Directeur(s) de thèse : Zerbib, Philippe

AUTEUR

  • Bitterlin, Thibaud
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