Titre original :

Etude de faisabilité d’une réhabilitation respiratoire à domicile chez des patients traités par chimiothérapie et/ou radiothérapie pour un cancer pulmonaire ou un mésothéliome pleural malin

Mots-clés en français :
  • Cancer pulmonaire, mésothéliome pleural malin, réhabilitation respiratoire

  • Poumon -- Cancer
  • Mésothéliome
  • Exercices physiques
  • Cancéreux
  • Qualité de la vie
  • Education des patients
  • Tumeurs du poumon
  • Mésothéliome
  • Thérapies complémentaires
  • Services de soins à domicile
  • Qualité de vie
  • Education du patient comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2014LIL2M073
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/04/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Les patients présentant un cancer pulmonaire (CP) localement avancé ou métastatique ou un mésothéliome pleural malin (MPM) ont une altération de la qualité de vie et de la tolérance à l’effort secondaire à la maladie et aux traitements par radio et/ou chimiothérapie. Peu d’études ont analysé les effets de la réhabilitation respiratoire (RR) dans ces cas. Nous rapportons les résultats d’une étude observationnelle prospective sur la faisabilité et la sécurité d’un programme de RR à domicile chez ces patients. Méthodes : 71 patients (60,6±8,8 ans) en cours de (radio)-chimiothérapie pour CP (n=54) ou MPM (n=17) ont bénéficié d’un stage de RR de 6 ou 8 semaines (2 visites par semaine) associant soit l’électrostimulation soit le réentrainement en endurance (réalisé de façon autonome les autres jours de la semaine) à l’éducation thérapeutique et l’accompagnement psycho-social. Le bilan comportait l’évaluation de la tolérance à l’effort [test de marche de 6 minutes (TM6), test de stepper de 6 minutes (TS6), Time Up and Go (TUG), 10 Levers de Chaise (10LC)], et des questionnaires d’anxiété dépression (HAD) et de qualité de vie (VSRQ). Résultats : Aucun patient n’a présenté d’effets indésirables en rapport avec la RR ; 24 patients (34%) ont arrêté prématurément pour décision personnelle (n=4), altération de l’état général (n=7), infection (n=3), excès de contrainte (n=3), hospitalisation (n=1), contreindication à l’électrostimulation (n=1) ou décès (n=5). L’évaluation post-stage montrait une stabilité de la distance parcourue au TM6, une amélioration du TS6 (p=0,07), du TUG (p=0,07) et du 10LC (p=0,04). Le VSRQ s’améliorait (p=0,08) de même que l’anxiété (p=0,02). Conclusion : La RR pour un CP ou un MPM en cours de (radio)-chimiothérapie est faisable à domicile sans complications décelées. Elle améliore la qualité de vie et la tolérance à l’effort. Elle est néanmoins plus difficile à mettre en oeuvre en cas de radiothérapie concomitante par contrainte de temps et fatigue excessive. Ces résultats prometteurs sont à confirmer sur une plus large série de patients, permettant aussi d’évaluer l’impact pronostique de la RR dans ce contexte.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delourme, Julie

AUTEUR

  • Olivier, Cécile
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