Titre original :

Étude de faisabilité d’une Unité de soins intensifs gynéco-obstétricaux à l’hôpital Jeanne de Flandre et impact prévisible de la réforme des soins critiques 2022

Mots-clés en français :
  • Soins critiques
  • soins intensifs spécialisés
  • gynécologie
  • obstétrique

  • Unités de soins intensifs
  • Hôpitaux -- Services de gynécologie et maternité
  • Études de faisabilité
  • Unités de soins intensifs
  • Soins de réanimation
  • Service hospitalier de gynécologie et d'obstétrique
  • Études de faisabilité
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2022ULILM301
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les besoins ressentis par les Anesthésistes-Réanimateurs des « Hôpitaux Femme-Mère-Nouveau-né » collent à la littérature quant à la nécessité d’unités de Soins Critiques spécialisés dans les domaines gynécologique et obstétrical sur site. La réforme des Soins Critiques éditée en 2022 impacte la structuration de telles unités. Méthode : Il s’agit d’un recueil rétrospectif monocentrique réalisé entre le 1er Janvier 2019 et le 31 décembre 2020 de patientes prises en charge au CHU de Lille dans les domaines gynécologique et obstétrical. Les objectifs de ce recueil étaient de déterminer la répartition annuelle, le nombre et la typologie des patientes pouvant être éligibles à une Unité de Soins Intensifs spécialisés (USIPD) ainsi que l’impact de la réforme des Soins Critiques sur l’éligibilité des patientes à une telle unité. Un taux d’occupation prévisible ainsi qu’une valorisation financière ont été estimés à partir de ce recueil. Résultats : 895 patientes auraient été éligibles à une USIPD contre 554 patientes éligibles à une Unité de Surveillance continue (structure de soins la plus adaptée avant la réforme des Soins Critiques). Le nombre de patiente mensuel éligible à une USIPD est stable sur 2 ans. Au sein d’une USIPD, le motif gynécologique d’admission le plus fréquent est le statut ASA 3 (43%) alors que le motif obstétrical le plus fréquent est l’Hémorragie du Post-Partum (41%). Environ 75% des patientes admises en USIPD le sont pour un motif obstétrical. Les motifs d’admission en USIPD étaient beaucoup plus variés que ceux d’admission en USC. Le taux d’occupation moyen d’une USIPD de 6 lits était de 41% pour une Durée Moyenne de Séjour (DMS) de 2 jours et de 61% pour une DMS de 3 jours. La valorisation financière d’une USIPD sur 2 ans était 2 fois supérieure à celle d’une USC, et comprise entre 800 000€ pour une DMS de 2 jours et 1 200 000€ pour une DMS de 3 jours. Conclusion : Si la création d’une Unité de Soins Intensifs spécialisée pour les patientes gynéco-obstétricales paraît nécessaire, cette étude semble confirmer sa faisabilité, renforcée par la réforme des Soins Critiques 2022. Aux vues de l’intérêt croissant pour de telles structures au niveau national, cette étude pourrait servir de base pour de futurs groupes de travail.

  • Directeur(s) de thèse : Gonzalez Estevez, Max

AUTEUR

  • Morin, Gauthier
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