Titre original :

Devenir de la contraception après une IVG

Mots-clés en français :
  • IVG, contraception, observance

  • Avortement
  • Contraception
  • Contraceptifs
  • Droit des patients à l'information
  • Satisfaction du patient
  • Interruption légale de grossesse
  • Comportement en matière de contraception
  • Contraception
  • Comportement de choix
  • Observance de la prescription
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2014LIL2M071
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/04/2014

Résumé en langue originale

Contexte: Le nombre d'IVG est stable avec 222 300 IVG en 2011. Les grossesses non désirées représentent 30% des grossesses, et le recours à l'IVG en cas de grossesse non désirée est élevé (81,5% en 2002). L'utilisation de la contraception est meilleure en post-IVG immédiat et jusqu'à 6 mois après l'IVG. L'effet à plus long terme n'est pas connu. Nous avons évalué le devenir de la contraception prescrite après une IVG. Méthode : Nous avons étudié les caractéristiques de la population des 1532 IVG réalisées en 2011 à l'Hôpital Jeanne de Flandre. Nous avons contacté 1149 patientes par courrier pour connaître leur situation contraceptive en janvier 2014, les raisons d'un changement de méthode, la satisfaction et les difficultés rencontrées avec la contraception. Nous les avons également interrogées sur leur satisfaction concernant la prise en charge et l'information contraceptive reçue au CHRU de Lille en 2011. Résultats : 216 patientes ont répondu au questionnaire. Le taux de poursuite de la contraception est de 43.52%. Les méthodes les plus poursuivies sont l'implant (90.63%), puis le DIU au cuivre (77.27%), le SIU au Lévonorgestrel (69.13%). La contraception orale est peu poursuivie (35.29%). L'arrêt de la contraception prescrite en 2011 est principalement dû à un problème avec la méthode contraceptive (59.35%). Les femmes sans contraception sont plus nombreuses à distance de l'IVG (38.21%) qu'en post-IVG immédiat (2.15%). 82.18% des patientes trouvent que la prise en charge est bonne et 77.61% des patientes trouvent que l'information sur la contraception est bonne. Conclusion : Les contraceptions réversibles de longue durée d'action ont une meilleure poursuite et des taux de satisfaction meilleure que la contraception estro-progestative orale trois ans après une IVG.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Collier, Francis

AUTEUR

  • Gallet-Chanu (Gallet), Camille
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