• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Ophtalmologie
• Identifiant : 2022ULILM253
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 21/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Malgré une standardisation de la technique chirurgicale, l’efficacité des procédures de dacryocystorhinostomies mécaniques réalisées par la voie endonasale reste toujours débattue par rapport au gold standard, la voie cutanée. Ainsi, l’abord endonasal représente moins de 30% des dacryocystorhinostomies pratiquées en France alors qu’il évite toute cicatrice au niveau de la face et n’engendrerait pas plus de complications. L’objectif principal est de d’évaluer l’efficacité anatomique de ces deux techniques chirurgicales en comparant le taux d’imperméabilité lacrymonasale post-opératoire. Matériel et Méthodes : Étude rétrospective, monocentrique, transversale incluant les procédures de dacryocystorhinostomies conduites à l’Institut Ophtalmique de Somain entre le 1er janvier 2015 et le 24 février 2022. Résultats : 293 procédures ont été analysées dans notre étude, 101 par voie endonasale et 192 par voie cutanée. Le taux de succès dans le groupe opéré par voie endonasale était de 88,1% [81,8 – 94,4] contre 91,7% [87,8 – 95,6] dans le groupe opéré par voie cutané. Il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes (p=0,44). Parmi les complications post-opératoires recueillies (hémorragies, infections, stricturotomies, cicatrices disgracieuses) aucune n’était statistiquement plus fréquente dans un des deux groupes. Conclusion : L’abord endonasal mécanique semble tout aussi efficace et sûr que le gold standard, l’abord externe dans les dacryocystorhinostomies.