• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2022ULILM509
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/12/2022

Résumé en langue originale

Introduction : L’apprentissage des infiltrations par simulation fait depuis 2015 partie du cursus des internes de médecine générale grâce à PRESAGE. Les bénéfices de l’apprentissage par simulation sont nombreux et à ce jour largement étudiés en santé dans le domaine des soins critiques. Le manque de formation pratique aux gestes infiltratifs étant jusqu’alors souligné comme frein à leur exercice il est à présent licite de s’intéresser aux apports de cette adaptation pédagogique. Cette étude cherche à identifier le vécu des médecins généralistes ayant bénéficié de cet atelier lors de leur formation initiale. Méthode : L’approche par analyse interprétative phénoménologique a permis d’explorer 11 entretiens compréhensifs. Le recrutement s’est fait selon la technique de la boule de neige. L’analyse avec triangulation des données et contrôle extérieur a permis d’assumer la suffisance des données. Résultats : Les médecins généralistes ont aimé l’enseignement PRESAGE des infiltrations. Ce dernier leur a apporté de façon unanime de la confiance que ce soit via l’innocuité ou le caractère éthique de l’initiation sur mannequin. L’environnement et l’encadrement de la formation, bien que sources de divergences étaient pour la plupart rassurants et bénéfiques sur le plan pédagogique. Les critiques faites portaient quant à elles surtout sur la temporalité de la formation et dans une moindre mesure sur le manque d’abord des compétences non techniques. Conclusion : L’atelier infiltratif est apprécié des jeunes médecins. On retrouve des facteurs favorisants la mise en pratique des infiltrations via la réassurance, la mise en sécurité ou l’apport pédagogique de la formation, de ses formateurs et des mannequins. S’il convient de pérenniser et mettre en avant ces facteurs, d’autres considérés comme limites ou obstacles étant maintenant identifiés pourront être pris en compte et les pistes d’amélioration discutées pourraient être envisagées. L’association à la réalité virtuelle changerait-elle le vécu des apprenants ? Amplifierait-elle l’implication et permettrait-elle d’individualiser l’apprentissage ? D’autre part, l’accès à l’atelier par les maîtres de stage dès 2023 facilitera t- il la mise en application par les internes de médecine générale ?