Titre original :

Investissement des conjointes de patients atteints de dysfonctions érectiles en situation de précarité : étude descriptive quantitative

Mots-clés en français :
  • Ressenti femmes
  • dysfonction érectile
  • précarité

  • Insuffisance érectile
  • Couples
  • Femmes pauvres
  • Pauvreté
  • Dysfonctionnement érectile
  • Conjoints
  • Pauvreté
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM508
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/12/2022

Résumé en langue originale

Contexte : La dysfonction érectile (DE) est une situation fréquente chez les hommes et la précarité est majoritairement représentée par les femmes de nos jours. L’objectif de notre étude est de savoir si les femmes en situation de précarité acceptent de s’investir dans la prise en charge de leur conjoint, et d’un traitement qui n’est pas remboursé. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive quantitative fondée sur 445 auto-questionnaires anonymes distribués aux femmes de plus de 30 ans consultant leur médecin généraliste dans l’Arrageois. Résultats : Un total de 417 questionnaires a pu être analysé. Le score EPICES a défini 198 patientes précaires et 219 non précaires. La prévalence de la DE dans la population précaire était de 29,8%, et 16,9% prenaient un traitement. Chez ceux atteints de DE, 42,4% des patientes précaires souhaiteraient être plus impliquées dans la prise en charge contre 47,4% des non précaires (p=0,686). 57,6% de ces femmes pensent pouvoir acheter le traitement si nécessaire vs 82,9% des non précaires (p=0,002). Parmi celles dont le conjoint n’est pas atteint, 70,7% des précaires sont prêtes à payer pour un traitement et améliorer leur vie sexuelle contre 79,6% des non précaires (p=0,113), mais 63,6% des patientes précaires refusent de limiter leur budget alimentaire vs 59,2% des non précaires (p=0,522). Conclusion : Quand le conjoint est atteint de DE, les patientes précaires souhaitent s’investir dans la pathologie et pensent même pouvoir acheter le traitement si nécessaire. Cependant, elles refusent de limiter leur budget alimentaire familial. Pour celles n’ayant jamais connu ce trouble, la tendance reste la même. Cela prouve bien que la DE bien que pathologie masculine, concerne aussi la femme, qui même en situation de précarité se voit acheter un traitement qui n’est pas remboursé afin d’améliorer sa vie sexuelle.

  • Directeur(s) de thèse : Dhalenne, Nathalie

AUTEUR

  • Conreur, Camille
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