• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2022ULILM517
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 09/12/2022

Résumé en langue originale

Contexte : La lombalgie est un des motifs de consultation les plus fréquents en médecine générale, à l’origine de répercussions médicales et socio-économiques majeures. Le repos était auparavant le traitement principal, alors qu’aujourd’hui l’activité physique en est la clé. Un mouvement sociétal est né autour de la course à pied. Les forces de compressions et rotations axiales de la colonne vertébrale en courant, demeurent encore associées à des croyances populaires négatives. L’objectif de cette étude, est de croiser les regards des patients et des médecins généralistes, sur les croyances autour de la lombalgie et course à pied. Méthode : Étude observationnelle, descriptive, quantitative, basée sur un questionnaire en ligne à destination des médecins généralistes des Hauts-de-France, et de leurs patients. Résultats : 174 patients et 133 médecins généralistes ont participé à l’étude, ils s’accordent tous sur le fait que l’activité physique fait partie du traitement de la lombalgie. 100% des médecins la recommandent d’ailleurs en cas de lombalgie chronique. Les impacts de la course à pied gardent un caractère traumatique pour les patients, et restent associés à des lésions de la colonne vertébrale (hernie discale, tassements, arthrose). La douleur demeure un signe de gravité dans leur esprit. Le fait de posséder une licence en club de sport, est statistiquement associé à une diminution des croyances négatives chez les patients, mais pas chez les médecins. Conclusion : L’opinion des médecins généralistes et des patients a évolué ces dernières années, et s’accorde désormais aux recommandations de prise en charge. Certaines croyances demeurent infondées, et des messages clés sont encore à faire passer. Le poster créé peut être un bon outil. La revue de la littérature est rassurante, la course à pied constitue un moyen de prévention contre l’ostéoporose, en augmentant la densité minérale osseuse et renforce le disque intervertébral. Des études complémentaires sont nécessaires pour quantifier l’effet dose-réponse pour cela.