Titre original :

Suivi en médecine générale des patients guéris de la COVID-19 avec prise en charge en soins primaires exclusive

Mots-clés en français :
  • COVID-19
  • médecine générale
  • dyspnée
  • qualité de vie
  • spirométrie

  • Covid-19
  • Spirométrie
  • Dyspnée
  • Soins de santé primaires
  • Patients -- Satisfaction
  • Infections à coronavirus
  • Spirométrie
  • Dyspnée
  • Soins de santé primaires
  • Qualité de vie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM513
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/12/2022

Résumé en langue originale

Introduction : Personne ne peut ignorer la plus grande pandémie dont le monde a fait face ces dernières années, la COVID-19. Si les séquelles de cette infection à long terme commencent à être de mieux en mieux connues, il existe peu de données sur le suivi de patients en soins primaires. Les données de la littérature scientifique rapportent une amélioration fonctionnelle et de la qualité de vie des patients après un stage de réadaptation approprié. Il serait donc intéressant de pouvoir analyser les données spirométriques de patients après une infection à la COVID-19, et voir s’il existe des lésions, mesurables en cabinet de médecine générale, afin d’orienter au mieux la prise en charge des patients. Matériel et méthodes : Les données spirométriques à au moins 3 mois de l’infection à la COVID-19 de 122 patients de la MSP d’Anor, guéris de cette infection et ayant eu une prise en charge en soins primaires exclusive ont été étudiées. De plus, une évaluation de la dyspnée et de la qualité de vie de ces patients à au moins 6 mois de leur infection à la COVID-19 a été mesurée, et comparée à leur situation antérieure à l’infection. Résultats : Le premier quartile du VEMS/CVF obtenu est supérieur et significativement différent de la valeur de 70% attendue pour l’obtention d’un test spirométrique normal. Le premier quartile du CVF obtenu, en pourcentage de la valeur théorique attendue, est supérieur et significativement différent de la valeur de 80% attendue pour l’obtention d’un test spirométrique normal. Le premier quartile du VEMS obtenu, en pourcentage de la valeur théorique attendue, est supérieur et significativement différent de la valeur de 80%. Il ne semble pas exister de corrélation statistique entre la présence d’un test spirométrique anormal et la constatation d’une dyspnée majorée à 6 mois de l’infection. En revanche, 22% des patients présentent une aggravation de la douleur. Il existe ici une différence significative entre la proportion de patients ayant une aggravation de la douleur dans le groupe de résultats spirométriques anormaux (46% de l’effectif), par rapport au groupe ayant une spirométrie normale (13% de l’effectif). De la même façon, on retrouve une différence significative entre les deux effectifs pour l’aggravation de l’anxiété (37% dans le groupe de spirométries anormales et 11% dans le groupe de spirométries normales), ainsi que pour la diminution de l’état de santé ressenti d’au moins 10 points sur l’échelle analogique (respectivement 40% et 9%). Conclusion : Il ne semble pas exister de séquelles fonctionnelles respiratoires, évaluables par spirométrie en cabinet de médecine générale, chez les patients guéris de la COVID-19, avec prise en charge en soins primaires exclusive. En revanche, nous avons pu mettre en évidence une différence significative en faveur du groupe ayant eu une spirométrie revenue comme normale et celui ayant eu une spirométrie jugée anormale, concernant la diminution de la qualité de vie dans la suite d’une infection à la COVID-19.

  • Directeur(s) de thèse : De Sa, Christophe

AUTEUR

  • Lecomte, Thibaut
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