Titre original :

Utilisation d’un QR-code sur une affiche en salle d’attente comme support de dépistage des violences conjugales en soins premiers

Mots-clés en français :
  • Dépistage
  • violences conjugales
  • soins premiers
  • affiche

  • Violence conjugale
  • Salles d'attente (cabinets médicaux)
  • Affiches de prévention
  • Codes QR
  • Soins de santé primaires
  • Violence conjugale
  • Affiches comme sujet
  • Soins de santé primaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM512
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/12/2022

Résumé en langue originale

Contexte : En France, une femme sur 10 est victime de violences conjugales. En 2020, 102 femmes sont décédées dans les suites de violences. Le repérage systématique est à l’heure actuelle recommandé par l’HAS. En 2020, un outil simple, le questionnaire WAST, a été validé en France pour identifier les violences conjugales en pratique courante afin de faire un repérage précoce. L’apprivoisement des nouvelles technologies amène à se questionner sur la place du QR-Code comme un nouvel outil de dépistage. Nous avons voulu déterminer si la présence de celui-ci donnant accès au WAST, sur une affiche en salle d’attente portant sur les violences conjugales, était exploité par les patientes. Méthode : Étude observationnelle, transversale et multicentrique réalisée dans les Hauts-de-France. Le test de référence était un hétéro-questionnaire posé par les médecins généralistes et les sages-femmes aux femmes pendant la consultation. Le test étudié était l’auto-questionnaire WAST complété par les patientes ayant flashé le QR-code présent sur l’affiche en salle d’attente. Résultats : 227 tests de référence ont été récoltés et 40 réponses au questionnaire WAST. Uniquement 1,4% des femmes ayant vu l’affiche ont scanné le QR-Code et répondu au questionnaire WAST avant la consultation, 15 femmes y ont répondu suite à la consultation et 23 patientes y ont répondu sans subir le questionnaire de référence. Le questionnaire de référence a permis de faire le dépistage de 18% de femmes victimes de violences conjugales. Conclusion : L’utilisation du QR-Code sur une affiche en salle d’attente est négligeable et n’a donc pas permis de modifier le comportement de dépistage des violences conjugales.

  • Directeur(s) de thèse : Berkhout, Christophe

AUTEUR

  • Teneur, Alix
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