Titre original :

Prise en charge et facteurs de risque de récidive des carcinomes endométrioïdes de l’endomètre de stade FIGO I de bas risque et risque intermédiaire : à propos d’une étude rétrospective de 153 cas de 1997 à 2009

Mots-clés en français :
  • Adénocarcinome endométrioïde, récidive, lymphadénectomie pelvienne, radiothérapie pelvienne, curiethérapie vaginale

  • Endomètre
  • Endomètre
  • Survie (médecine)
  • Carcinome endométrioïde
  • Récidive tumorale locale
  • Taux de survie
  • Etudes rétrospectives
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2014LIL2M068
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/04/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La prise en charge précoce de l’adénocarcinome endométrioïde de l’endomètre est de bon pronostic. Pour les stades I, des sous-groupes de risque de récidive ont été définis en fonction de l’invasion myométriale, du grade histologique et de la présence d’emboles. Cependant, 6% des bas risques et des risques intermédiaires récidivent. Cette étude analyse la prise en charge et les facteurs de risque de récidive de ces 2 sous-groupes. Méthode : De 1997 à 2009, toutes les patientes opérées d’un adénocarcinome endométrioïde de bas risque ou de risque intermédiaire de récidive ont été incluses. A partir de la base de données Clinsight nous avons colligé les données pré opératoires, chirurgicales, anatomopathologiques et thérapeutiques de chaque patiente. Des critères cliniques et anatomopathologiques ont été corrélés à la survie globale, spécifique et spécifique sans récidive pour déterminer des facteurs de risque de récidive. Résultats : 153 patientes ont été incluses dans notre étude : 120 présentaient un adénocarcinome endométrioïde de stade I à bas risque et 33 un adénocarcinome endométrioïde de risque intermédiaire. Lors de la chirurgie première, 64.7% des patientes ont eu une lymphadénectomie pelvienne. Il a été décidé d’une radiothérapie pelvienne adjuvante pour 12.4% des patientes et d’une curiethérapie de la tranche vaginale pour 42.5% des cas. La survie globale à 5 ans de notre population est de 89.8%, avec un taux de survie spécifique de 96.3%. 7% (10/153) de la population suivie a récidivé. Sur les 10 patientes ayant récidivé, une présentait une récidive locale, 2 des récidives loco régionales (une est décédée de cette évolution) et 7 des récidives métastatiques (5 sont décédées de la maladie). Concernant les caractéristiques cliniques et anatomopathologiques testées, il n’a pas été retrouvé de facteurs améliorant significativement la survie spécifique et la survie spécifique sans récidive. La lymphadénectomie pelvienne (HR=0.28-0.05-1.55, p=0.15) et la radiothérapie pelvienne (HR=1.3, 0.15-11.2, p=0.81) n’avaient pas d’impact dans cette population sur la survie spécifique. Conclusion : Les adénocarcinomes endométrioïdes de l’endomètre de bas risque et de risque intermédiaire ont un faible taux de récidive à 5 ans. Cependant sur l’ensemble des récidives, le taux de métastases reste élevé. La lymphadénectomie pelvienne et la radiothérapie pelvienne adjuvante ne diminuent pas le risque de récidive et n’améliorent pas la survie spécifique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Narducci, Fabrice

AUTEUR

  • Thibouw-Solivérès (Thibouw), Kathleen
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