Titre original :

Les femmes et leur fertilité : quelle place pour les médecins généralistes dans cette éducation ?

Mots-clés en français :
  • Physiologie de la fertilité
  • médecins généralistes : infertilité

  • Cycle menstruel
  • Éducation des patient
  • Stérilité
  • Cycle menstruel
  • Relations médecin-patient
  • Infertilité féminine
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM491
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/11/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les femmes connaissent mal la physiologie du cycle menstruel. Une bonne connaissance de celui-ci aide à la concrétisation d’un projet de grossesse. Or, l’hypofertilité est un problème croissant, touchant près d’un quart des couples. Le médecin généraliste est un des interlocuteurs privilégiés en matière de gynécologie. Comment s’implique-t-il dans l’éducation des femmes à la connaissance de leur fertilité ? Quels sont les aides ou au contraire les freins dans la transmission d’informations sur la physiologie de la reproduction ? Méthode : Une étude qualitative observationnelle, avec analyse thématique, à partir d’entretiens individuels semi-dirigés, a été réalisée. Les médecins interrogés étaient installés dans le Nord et le Pas-de-Calais. Leur recrutement a été fait en variation maximale, jusqu’à suffisance des données. Une triangulation des chercheurs a été effectuée. Résultats : Dix-sept entretiens ont été réalisés. L’abord de la fertilité était variable d’un médecin à l’autre. Les médecins constataient le manque de connaissance du cycle par les femmes. La prescription de contraception n’était pas toujours l’occasion de présenter la physiologie de la fertilité. En effet, au cours de ces consultations il y avait trop d’informations à transmettre sur la contraception elle-même. L’observation des signes cliniques de fertilité était peu expliquée ou encouragée auprès des patientes. Les médecins déploraient leur manque de connaissances approfondies sur le sujet. La consultation d’internet et l’usage d’applications mobiles étaient de plus en plus répandus. Les médecins orientaient leurs patientes vers ces outils. Cela nécessitait un accompagnement des patientes car les informations trouvées étaient de fiabilité variable. Les médecins étaient en demande de supports écrits pour faciliter l’évocation de la fertilité en consultation. Conclusion : La physiologie de la fertilité était peu abordée par les médecins généralistes interrogés. Une meilleure compréhension de leur corps par les femmes serait utile dans la prise en charge de l’infertilité. Des aides pour inciter à aborder le sujet en consultation de médecine générale restent à développer. Elles vont du support écrit, aux outils numériques en passant par une valorisation du temps médical dédié à l’éducation en santé.

  • Directeur(s) de thèse : Legrand, Éric

AUTEUR

  • Claquin, Roxane
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre