• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M065
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 02/04/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La HAS et l’INPES ont publié un guide méthodologique qui décrit la démarche d’ETP dont la première étape est le diagnostic éducatif. Malgré ces travaux, la place et le rôle des médecins généralistes restent flous. La plupart des médecins généralistes pratiquent une activité d’ETP de façon plus ou moins formalisée. Les recommandations établies par la has concernant la démarche éducative semblent difficiles à appliquer en pratique de médecine générale ambulatoire. Question : Comment est abordé le diagnostic éducatif du patient en médecine générale dans la région Nord-Pas-de-Calais ? Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée auprès de médecins généralistes impliqués en ETP. Les entretiens ont été rendus anonymes, enregistrés et intégralement retranscrits puis ont fait l’objet d’une double analyse. Le recrutement s’est poursuivi jusqu’à la saturation des informations. L’analyse a été effectuée à l’aide du logiciel de recherche qualitative N-Vivo. Résultats : 10 entretiens ont été réalisés. L’étude a montré que la plupart des médecins généralistes interrogés ne faisaient pas de consultation dédiée au diagnostic éducatif. Celui-ci est le plus souvent fait au cours de consultations de suivi. La consultation dédiée est en général vue comme inadaptée du fait du manque d’outils disponibles, du manque de temps du médecin et du patient, du manque de motivation du patient et aussi du fait que le médecin connaît en général depuis longtemps les patients qu’il suit. Les médecins interrogés ne disposent pas de méthode bien précise pour établir le diagnostic éducatif. Souvent les informations sont recueillies petit à petit. La réévaluation est en général continue, au cours des consultations de suivi et ne porte en général que sur un axe à la fois. Conclusion : La réalisation du bilan d’éducation telle qu’elle est décrite par la Haute Autorité de Santé semble compliquée à mettre en place par les médecins généralistes du fait de la spécificité de leur pratique, et d’une relation médecin-malade différente de celle du milieu hospitalier.

Résumé traduit

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