Titre original :

L’hépatite E chronique en 2022

Mots-clés en français :
  • Virus de l’hépatite E 
  • génotype 
  • hépatite aiguë 
  • hépatite chronique 
  • immunodépression 
  • ribavirine

  • Infections à Hepevirus
  • Maladies‎ Lutte contre
  • Hépatite E
  • Hépatite chronique
  • Virus de l'hépatite E
  • Ribavirine
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2022ULILE163
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 13/10/2022

Résumé en langue originale

Le virus de l'hépatite E (VHE) est l’une des causes fréquentes d'hépatite virale aiguë dans le monde. Parmi les huit génotypes identifiés à ce jour, quatre génotypes sont responsables de la plupart des infections humaines : les génotypes 1 et 2 qui sont pathogènes humains obligatoires et les génotype 3 et 4 qui sont principalement zoonotiques. Le VHE-1 et le VHE-2 sont répandus dans les régions en développement et peuvent entraîner des épidémies par la contamination fécale de l’eau. En revanche, le VHE-3 et le VHE-4 sont de plus en plus reconnus comme endémiques dans les régions développées, avec une transmission zoonotique principalement par la consommation de viande contaminée provenant d'animaux infectés, le porc étant décrit comme un réservoir important. Sur le plan clinique, les infections par le VHE sont principalement asymptomatiques ou très peu symptomatiques. Des cas sévères sont possibles notamment chez la femme enceinte (VHE-1 surtout). Le VHE et notamment le VHE-3 peut être responsable d’hépatites chroniques chez les sujets immunodéprimés. Les principales populations à risque sont les patients transplantés d’organe solide ; les patients avec une hémopathie maligne ou encore les patients vivant avec le VIH. Les génotypes 3 et 4 sont également associés à des hépatites aiguës sur des hépatopathie préexistantes, et à des manifestations extra-hépatiques. La prise en charge de l’hépatite E chronique est importante pour éviter l’évolution vers la fibrose hépatique et la cirrhose. La stratégie thérapeutique consiste dans un premier temps à réduire l’immunosuppression, puis à instaurer la ribavirine en monothérapie pendant 3 mois. D’autres traitements font l’objet d’investigations.

  • Directeur(s) de thèse : Alidjinou, Enagnon Kazali

AUTEUR

  • Becquart, Adrien
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