Titre original :

Analyse d’ordonnances chez des résidents d’EHPAD, selon les critères STOPP/START

Mots-clés en français :
  • Iatrogénie médicamenteuse
  • sujet âgé
  • prescriptions médicamenteuses inappropriées
  • STOPP-START
  • gériatres
  • médecine générale

  • Médicaments gériatriques
  • Prescription médicamenteuse
  • Prescription inappropriée
  • Maladies iatrogéniques
  • Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Prescription inappropriée
  • Maladie iatrogène
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Maisons de retraite médicalisées
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM473
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/11/2022

Résumé en langue originale

Contexte : L’espérance de vie ne fait qu’augmenter au fil des années, et la population vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) va s’accroitre, pour arriver à plus de 700 000 personnes dans dix ans. La polymédication induite par l’avancée en âge est source de iatrogénie, et nécessite une réévaluation régulière des ordonnances de nos patients. L’objectif de cette étude est d’abord d’analyser les ordonnances pour déterminer la prévalence des prescriptions potentiellement inappropriées (PPI), et ensuite la comparer entre deux groupes de résidents d’EHPAD, suivis par des gériatres ou des médecins généralistes. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, transversale, rétrospective, multicentrique, comparant deux groupes de patients résidant en EHPAD. Les patients du premier groupe sont pris en charge par des médecins généralistes, et dans l’autre par des gériatres. Nous avons utilisé la méthode STOPP/START (Screening Tool of Older persons potentially inappropriate prescriptions / Screening Tool to alert doctors to do right Treatments) afin d’analyser les ordonnances des patients, pour comparer la prévalence des PPI entre les deux groupes. Résultats : Au total, il n’existe pas de différence statistiquement significative de prévalence de PPI entre les deux groupes. En moyenne par patient, le nombre de traitement correspondant aux critères STOPP/START est de 4,6(0,9) à Bousbecque et 4,519(0,9) à Tourcoing (p-value=0,88). Il n’existe pas de différence statistiquement significative entre les médecins prescripteurs (médecins généralistes ou gériatres). Discussion : Les principaux traitements répondant aux critères STOPP sont donc les benzodiazépines, les IPP, et les anti-hypertenseurs centraux. Il faudra par ailleurs penser à introduire les traitements anti-ostéoporotiques, anti ischémique à savoir les antiagrégants plaquettaires et les statines ; Conclusion : Les personnes âgées ont des spécificités pharmacologiques qui induisent de réévaluer très régulièrement les thérapeutiques. Concernant nos deux groupes, il n’existe pas de différence statistiquement significative de prévalence des PPI.

  • Directeur(s) de thèse : Gallouj, Karim

AUTEUR

  • Bourbotte, Louis
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