Titre original :

Prévention et prise en charge à l’officine des maladies vectorielles transmises par le moustique

Mots-clés en français :
  • Moustique 
  • Aedes albopictus 
  • cycle de reproduction 
  • gîtes larvaires 
  • réchauffement climatique 
  • maladies vectorielles 
  • chikungunya 
  • dengue 
  • zika 
  • fièvre jaune 
  • paludisme 
  • prophylaxie 
  • vaccination 
  • moyens de lutte 
  • pharmacien d’officine 
  • ARS 
  • santé publique 
  • OMS

  • Moustiques -- Vecteurs de maladies
  • Vecteurs de maladies‎ Lutte contre
  • Aedes albopictus
  • Arboviroses
  • Conseil à l'officine
  • Vecteurs moustiques
  • Épidémies
  • Surveillance de la santé publique
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2022ULILE174
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 15/12/2022

Résumé en langue originale

Depuis le début des années 2000, on a observé une prolifération du moustique tigre en Europe et dans le Sud de la France. Vecteur de nombreuses arboviroses telles que le virus du Zika, la Dengue ou le Chikungunya, la lutte antivectorielle contre ce moustique est devenue un véritable enjeu de santé publique. Ces maladies peuvent se propager très rapidement et les récentes épidémies de Chikungunya à la Réunion en 2006 ou de Zika aux Antilles et en Guyane en 2016 en sont la preuve. Mon étude à petite échelle (103 personnes sondées) semble montrer que les Français ne sont pas bien préparés à faire face à ce genre d’épidémies. Pour lutter contre Aedes, le gouvernement français a mis en place des mesures particulières pour lutter contre sa prolifération. Des moyens de prophylaxie individuelle sont également nécessaires pour se protéger contre les piqures de moustique et le pharmacien d’officine est le premier acteur de santé vers qui le patient peut et doit se tourner. Il pourra répondre aux interrogations des patients et prodiguer de précieux conseils concernant les moyens de lutte antivectorielle et également rappeler quels sont les moyens efficaces et inefficaces pour lutter contre les moustiques. L’utilisation d’un répulsif cutané est acquise mais encore de trop nombreuses personnes utilisent des moyens de luttes totalement inefficaces tels que les bracelets à la citronnelle, ou les lampes à UV. Mettre en œuvre les bons moyens de lutte antivectorielle et éliminer les gîtes larvaires pour enrayer le cycle de développement du moustique Aedes albopictus sont les deux axes préventifs à approfondir pour réduire considérablement le risque de transmission de ces maladies et ainsi la menace d’une flambée épidémique sur notre territoire.

  • Directeur(s) de thèse : Aliouat, El Moukhtar

AUTEUR

  • Beugin-Bizjak, Sarah
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