Titre original :

Traitements des formes inflammatoires chroniques de la maladie à dépôts de cristaux de pyrophosphate de calcium : une étude observationnelle européenne multicentrique

Mots-clés en français :
  • Traitement
  • formes inflammatoires
  • dépôts de cristaux de pyrophosphate de calcium

  • Anti-inflammatoires
  • Anti-inflammatoires
Mots-clés en anglais :
  • Treatment
  • inflammatory forms
  • calcium pyrophosphate crystal deposits

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2022ULILM257
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte/objectif : la maladie à dépôts de cristaux de pyrophosphate de calcium (CPPD) manque de recommandations dans sa prise en charge. Cette étude fait le point sur les stratégies thérapeutiques utilisées en Europe dans le traitement des formes inflammatoires chroniques de la CPPD. Méthodologie : les patients provenaient de 7 centres européens, présentaient une forme inflammatoire chronique de la CPPD, et avaient reçu un traitement conventionnel et/ou biologique entre janvier 2015 et avril 2021 inclus. Les dossiers ont été examinés de façon rétrospective. Les caractéristiques des patients et de la maladie ont été recueillies. Pour chaque initiation de traitement, le nombre de traitements préalables (y compris avant 2015), la molécule initiée et ses caractéristiques de prise, ont été recueillis. A chaque visite, la réponse au traitement sur une échelle de Likert de 0 à 4, déterminée à partir des données des dossiers médicaux, a été enregistrée. Les motifs et la date d’arrêt du traitement ont été notés. Les séquences thérapeutiques et les visites associées ont été enregistrées de manière séquentielle. Résultats : un total de n = 129 patients ont été inclus, cumulant n = 194 lignes thérapeutiques, la colchicine (n = 86), le méthotrexate (n = 36), l'anakinra (n = 27) et le tocilizumab (n = 25) avaient le plus de prescriptions. La colchicine était prescrite en première intention chez n = 73/86 (84.9%) patients. Le méthotrexate était plutôt employé en deuxième intention chez n = 22/36 (61.1%) patients. L’anakinra et le tocilizumab étaient prescrits, respectivement, n = 15/27 (55.6%) et n = 10/25 (40%) fois en deuxième intention, et n = 7/27 (25.9%) et n = 10/25 (40%) fois en troisième intention. A 24 mois, n = 25/86 (29.1%) des patients sous colchicine et n = 16/36 (44.4%) des patients sous méthotrexate étaient toujours sous traitement. Plus de patients sous tocilizumab étaient toujours sous traitement à 24 mois (n = 11/25 (44%)) par rapport à l’anakinra (n = 5/27 (18.5%)). Conclusion : cette étude montre que le traitement des formes inflammatoires chroniques de la CPPD repose sur la colchicine en première intention dans les divers centres européens. Le méthotrexate est plutôt employé en deuxième intention, tandis que l'anakinra et le tocilizumab sont les traitements biologiques les plus utilisés, prescrits en deuxième et en troisième intention. Ces résultats soutiennent, dans l’attente d’études prospectives, la poursuite de l’utilisation de ces molécules dans cette indication.

Résumé traduit

Calcium pyrophosphate crystal deposition disease (CPPD) lack of recommendations in its management. This study provides an update on the strategies used in Europe for the treatment of chronic inflammatory forms of CPPD.

  • Directeur(s) de thèse : Pascart, Tristan

AUTEUR

  • Damart, Julien
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