Titre original :

Gestion de la dérivation ventriculaire externe après hémorragie sous-arachnoïdienne : résultats d’une enquête nationale de pratiques et expérience au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Hémorragie sous-arachnoïdienne
  • anévrysme
  • hydrocéphalie aiguë
  • dérivation ventriculaire externe

  • Hémorragie méningée
  • Hydrocéphalie
  • Dérivations du liquide cérébro-spinal
  • Drainage chirurgical
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Hémorragie meningée
  • Hydrocéphalie
  • Dérivations du liquide céphalorachidien
  • Drainage
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Pratique professionnelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2022ULILM424
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : L’hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) est définie par une irruption de sang dans les espaces méningés. Son étiologie principale est la rupture d’anévrysme. Son taux de mortalité s’élève à 30-35% et près de la moitié des survivants présentent des séquelles impactant la qualité de vie. L’hydrocéphalie aiguë est une des complications principales de l’HSA. Elle est traitée par l’implantation chirurgicale d’une dérivation ventriculaire externe (DVE). Il n’existe pas de consensus sur la gestion de la DVE. Méthode : Un questionnaire sur la gestion des HSA a été envoyé aux différentes neuroréanimations de France. Dans une cohorte de patients ayant été hospitalisés pour HSA en réanimation neurochirurgicale de Lille du 3 septembre 2019 au 13 septembre 2020, les critères suivants ont été analysés : complications liées aux DVE, durée de DVE, nécessité d’une dérivation ventriculopéritonéale (DVP), apparition d’un vasospasme, durée du séjour en neuroréanimation, durée totale d’hospitalisation, décès. Résultats : Le recueil des réponses au questionnaire a montré d’importantes différences de pratique en France : 8% des réanimations utilisent un drainage intermittent par la DVE ; 17% utilisent un sevrage rapide de la DVE sans élévation progressive du niveau de déverse ; 79% laissent la DVE clampée pendant 48h avant son retrait ; 63% n’ont pas de délai d’attente entre pose de DVE et embolisation ; 42% utilisent la fibrinolyse in situ. Dans la cohorte lilloise, 45% de complications de DVE ont été comptabilisées. Le taux de DVP s’élevait à 24,69%, le taux de vasospasme à 61,25% et le taux de décès à 18,52%. Le temps moyen de DVE était de 15,10 jours, la durée moyenne d’hospitalisation en réanimation était de 32,83 jours et le temps moyen d’hospitalisation totale de 36,68 jours.

  • Directeur(s) de thèse : Boussemart, Pierre

AUTEUR

  • Yver, Sarah
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