Titre original :

Centre d’expertise de la mort subite du CHU de Lille : focus sur l’activité « mort subite» à l’institut coeur poumon en 2019

Mots-clés en français :
  • Mort subite
  • réanimation

  • Mort subite cardiaque
  • Réanimation cardiorespiratoire
  • Mort subite
  • Réanimation cardiopulmonaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2022ULILM344
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/10/2022

Résumé en langue originale

Introduction : La mort subite (MS) est un enjeu majeur de santé public qui représente 10 % des décès annuels des adultes en France, avec un taux de survie aux alentours de 8%. Une marge de progression existe, notamment au niveau de l’éducation de la population aux gestes de la réanimation cardiopulmonaire (RCP) et à l’utilisation des défibrillateurs automatisés externes. Le Centre d’Expertise de la Mort Subite Nord de France (CEMS NF) a été créé en 2018 avec pour objectif de parvenir à l’excellence de tous les maillons de la chaîne de survie. Poser un diagnostic étiologique à la MS, qu’elle soit récupérée ou non, est aussi un objectif fondamental du CEMS NF afin d’effectuer une démarche de prévention secondaire familiale. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, conduite par le CEMS NF à partir des données issues de l’activité 2019 de l’ICP relative à la MS. 124 patients ont été inclus dans ce travail : 67 hospitalisés en USIC et 57 hospitalisés en secteur conventionnel/hôpital de semaine/hôpital de jour. Résultats : Nous avons retrouvé, 4 paramètres significatifs différenciant le groupe des survivants pris en charge à l’USIC après MS, du groupe des décédés à J30 : l’âge, le rythme initial choquable, la réalisation d’un Choc Électrique Externe (CEE) et la durée de la réanimation. L’analyse montre que le rythme initial choquable et la durée de la réanimation étaient retrouvés comme facteurs prédictifs de survie à J30. 42,1% des patients du groupe conventionnel étaient hospitalisés à la suite d’un arrêt cardiaque (AC) afin d’effectuer un bilan étiologique permettant d’aboutir à un diagnostic puis à un traitement comme l’implantation d’un défibrillateur sous cutané (17,5 % des patients) ou d’un défibrillateur endocavitaire (21,1 % des patients).Cette démarche est indispensable pour le cas index et pour sa famille puisque dans plus de la moitié des cas (52,6 %), le suivi familial a pu être effectué et ainsi permettre d’intervenir avant les premiers symptômes d’une pathologie. Conclusion : Les résultats de cette étude sont en faveur des actions menées par le CEMS NF sur l’alerte, la RCP et surtout la défibrillation de proximité. Il est indispensable de continuer à optimiser tous les maillons de la chaîne de survie et, en particulier les premiers pour lesquels le bénéfice est maximal sur la survie des MS, mais également de poursuivre le développement du suivi des patients et des familles dans le cadre de la prévention secondaire.

  • Directeur(s) de thèse : Benameur, Nordine

AUTEUR

  • Vincent, Marie
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