Titre original :

Ruptures de rates atraumatiques : une étude rétrospective de 2012 à 2022 au centre hospitalier d’Arras

Mots-clés en français :
  • Rupture de rate atraumatique
  • scanner
  • choc hémorragique
  • embolisation
  • splénectomie

  • Rate
  • Imagerie pour le diagnostic
  • Choc hémorragique
  • Embolisation
  • Rupture de rate
  • Tomodensitométrie
  • Splénectomie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2022ULILM448
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : les ruptures de rates atraumatiques sont peu fréquentes et difficiles à diagnostiquer. Elles sont souvent associées à un tableau de choc hypovolémique avec mise en jeu du pronostic vital. Leur prise en charge repose sur une coordination faisant intervenir plusieurs acteurs qui sont les urgentistes, les réanimateurs, les radiologues et les chirurgiens viscéraux. Actuellement, il existe peu de données disponibles dans la littérature. L’objectif de cette étude est de déterminer les étiologies de cette pathologie. Méthode : étude rétrospective descriptive observationnelle monocentrique réalisée par analyse des dossiers informatiques de patients sélectionnés sur les logiciels du centre hospitalier d’Arras pour la période du 1erJanvier 2012 au 30 Juin 2022. Résultats : 145 dossiers de patients correspondant au diagnostic de rupture de rate d’origine traumatique ou non ont été inclus. Parmi eux, 10 présentaient une rupture de rate atraumatique soit 6,9% de l’ensemble des ruptures de rates. Le sexe ratio est de 9 hommes pour 1 femme. L’âge moyen est 57,2 ans. 50% de patients étaient en état de choc. 80% des patients ont été hospitalisés en soins intensifs. 3 ont bénéficié d’une splénectomie, 3 d’une surveillance et 4 d’une embolisation d’hémostase. 90% des ruptures rates atraumatiques étaient secondaires à une pathologie : 4 sur prise anticoagulant oraux non-vitamine K dépendant, 2 à un contexte de pancréatite chronique secondaire à la prise d’alcool chronique ou d’origine lithiasique, 1 sur un terrain de pancréatite aiguë également lié à la prise d’alcool, 1 secondaire à une hémopathie maligne et 1 à un angiosarcome de la rate. Seul un patient présentait une rupture de rate atraumatique idiopathique. Conclusion : bien que rare, la rupture de rate atraumatique est une urgence qui nécessite une prise en charge rapide et adaptée en fonction de l’état hémodynamique, de la présence d’un saignement actif et des comorbidités. Le scanner est un outil central pour la confirmation diagnostique Dans le prolongement de cette recherche, il serait intéressant de réaliser de nouvelles études avec de plus grandes cohortes afin d’approfondir les connaissances sur cette pathologie et d’optimiser la prise en charge aux urgences avec la création de protocoles.

  • Directeur(s) de thèse : Valette, Pierre

AUTEUR

  • Bobet, Alexandre
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