Titre original :

Étude analytique de l’impact du fast-tracking durant les mois de juillet et août 2022 sur la durée de passage des patients consultant au service d’accueil des urgences du Centre Hospitalier d’Arras

Mots-clés en français :
  • Fast-track
  • urgences
  • surpeuplement
  • DMS
  • attente

  • Triage (médecine)
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Hôpitaux -- Durée du séjour
  • Triage
  • Service hospitalier d'urgences
  • Durée du séjour
  • Délai jusqu'au traitement
  • Surpeuplement
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2022ULILM409
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/10/2022

Résumé en langue originale

Introduction : Le surpeuplement des SAU est un problème de santé publique majeur. Il peut engendrer une insatisfaction des patients liée au temps d’attente mais également majore la morbi mortalité. L’objectif de notre étude était d’analyser si la technique du fast-tracking permettait d’améliorer le temps de passage des patients sans critère de gravité clinique et donc de pallier le surpeuplement du SAU du CHA. Méthodes : Les patients inclus sont ceux consultants spontanément au SAU par leur propre moyen. Deux groupes ont été étudiés, le premier lors du mois de juillet 2022 selon le fonctionnement prédéfini, le second groupe lors du mois d’août 2022 comprenait les patients triés selon le fast-tracking. L’âge, le sexe, la nécessité d’un avis ou d’un bilan sanguin, les heures d’arrivée de premier contact avec un médecin et de sortie ainsi que l’orientation à la sortie ont été recueillis. Résultats : Il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes NFT et FT, le sexe ratio étant à 1/1 dans les deux groupes et la tranche d’âge la plus représentée était les 25-45 ans (38% des NFT et 34.44% des FT). De même pour les classements CCMU ou les motifs de consultations, les pathologies digestives étant les plus représentées (31.54% et 26.49%) avec les douleurs abdominales comme motif le plus observé (28.19% et 21.85%) avant les douleurs thoraciques (10.07% et 16.5%). On retrouvait une moindre réalisation de bilans sanguins dans le groupe FT. Le nombre d’avis spécialisés était équivalent tout comme l’orientation des patients avec une majorité de retour au domicile (84% et 82.78%). On retrouve une amélioration de la DMS de 40% (206.6 min contre 339.5 min) pour la population FT et une diminution du temps d’attente de 44% (72.42 min contre 124.67 min). Conclusion : Cette étude permet de mettre en évidence une amélioration du temps de passage au SAU des patients concernés sauf pour ceux nécessitant une hospitalisation. Il pourrait être intéressant de mettre en place une étude multicentrique similaire à long terme sur une grande population afin d’analyser le bénéfice lors des périodes de tension au SAU. Il serait pertinent d’analyser l’impact de ce système de triage sur les délais de prise en charge des patients étiquetés comme graves.

  • Directeur(s) de thèse : Edun, Enayet

AUTEUR

  • Deknuydt, Manon
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