Titre original :

Étude de l’utilisation de l’échographie pleurale aux urgences chez les patients consultant pour une symptomatologie thoracique aiguë

Mots-clés en français :
  • Échographie
  • pleurale
  • urgences
  • utilisation

  • Dyspnée
  • Douleur thoracique
  • Appareil respiratoire -- Échographie
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Dyspnée
  • Douleur thoracique
  • Échographie
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2022ULILM412
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis plusieurs années, on constate un essor de l’échographie aux urgences. Parmi les investigations échographiques, celle du poumon reste cependant la plus méconnue. L’analyse pulmonaire pose pourtant problème, la radiographie ne permettant pas toujours une analyse précise, et le scanner restant un examen plus difficile d’accès. Le but de notre travail va donc être d’étudier l’utilisation et l’apport de l’échographie pleurale aux urgences. Matériel et Méthodes : nous avons réalisé une étude cas-témoins, observationnelle et rétrospective au sein des urgences du Centre Hospitalier d’Arras. Cette étude compare deux groupes de patients majeurs ayant consulté au SAU en Août et Septembre 2022 pour une dyspnée ou une douleur thoracique. Le groupe des cas comporte les patients ayant bénéficié d’une échographie pleurale et les autres constituent le groupe des témoins. Les données démographiques, les comorbidités, les signes cliniques, les résultats d’examens paracliniques, ainsi que tous les éléments en lien avec le passage au SAU ont été recueillis. Résultats : nous avons inclus 67 patients dans cette étude, 37 dans le groupe des témoins et 30 dans celui des cas. Les caractéristiques sociodémographiques et les comorbidités étaient statistiquement comparables. La seule différence significative entre les deux groupes se retrouvait sur les paramètres vitaux à l’entrée avec plus de patients tachycardes dans le groupe des cas (p=0,018). Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative entre les durées moyennes de séjour au SAU des deux groupes, ni dans l’orientation des patients à l’issue du SAU ou dans le délai avant traitement. On observe cependant une tendance en faveur d’un nombre plus important de diagnostics de pathologie cardiovasculaire dans le groupe des patients échographiés (p<0,01). De la même façon un nombre plus important d’entre eux était toujours hospitalisé au moment de l’inclusion finale (p<0,001). Conclusion : notre étude n’a pas mis en évidence de différence significative entres les patients ayant bénéficié d’une échographie pleurale et ceux n’en n’ayant pas eu sur les critères de jugement étudiés. Ce travail nous a cependant permis de mettre en évidence la nécessité de travaux supplémentaires pour comprendre et caractériser les freins à l’utilisation de cet outil diagnostique avant de pouvoir s’intéresser plus précisément à sa plus-value dans les services d’urgences.

  • Directeur(s) de thèse : Menu, Élise

AUTEUR

  • Rossetti, Élise
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