Titre original :

Expositions professionnelles associées aux pneumopathies interstitielles diffuses : revue systématique de la littérature

Mots-clés en français :
  • Pneumopathies interstitielles diffuse
  • expositions professionnelles

  • Pneumopathie infiltrante diffuse
  • Maladies professionnelles
  • Revues systématiques
  • Pneumopathies interstitielles
  • Exposition professionnelle
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2022ULILM401
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2022

Résumé en langue originale

Introduction : Les pneumopathies interstitielles sont des pathologies hétérogènes comprenant plus de 200 entités. Leurs diagnostics nécessitent une discussion pluridisciplinaire pouvant faire intervenir des médecins spécialisés en pathologies professionnelles. Ce travail de thèse avait donc comme objectif de présenter une synthèse des avancées scientifiques sur les expositions professionnelles non connues, ou mal caractérisées associées aux différents types de pneumopathies interstitielles diffuses. Méthode : Une revue systématique de la littérature a été réalisée et un total de 185 articles ont été inclus. Résultats : La fibrose pulmonaire idiopathique a été associée dans des études épidémiologiques principalement aux poussières de bois et métalliques, et son caractère idiopathique a été remis en cause par certains auteurs. L’exposition au nylon et aux fibres synthétiques était associée au pattern de PINS (« flock worker lung disease »). La pneumopathie organisée a été associée à l’inhalation d’aérosols de colorant textile dans l’« Ardystil syndrome ». L’exposition aux fumées de soudage à forte concentration et sur une longue période a été associée au développement d’une fibrose pulmonaire (« sidérofibrose ») avec un pattern de pneumopathie interstitielle desquamative prédominant. L’indium était la principale exposition associée au développement d’une protéinose alvéolaire pulmonaire, après la silice. Des cas de maladies des métaux durs sans exposition aux carbures métalliques ont été décrits, ce qui renforce la responsabilité du cobalt dans cette pathologie. Les nanoparticules représentent un risque émergent de PID qu’il convient d’étudier. Les expositions agricoles aux poussières inorganiques nécessitent d’être étudiées plus en détail, puisque ce type d’exposition est potentiellement sous-estimé. Les expositions aux terres rares, et aux fibres synthétiques minérales vitreuses sont également des causes potentielles de PID, sans certitude. Discussion : Ces résultats sont à interpréter sous réserves de nombreux biais dans les études épidémiologiques (cas-témoin…) et dans les rapports et séries de cas. Une meilleure caractérisation des expositions professionnelles est nécessaire dans les recherches futures.

  • Directeur(s) de thèse : Hulo, Sébastien - Lepage, Nadège

AUTEUR

  • Cense, Charles-Edouard
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