Titre original :

Etude rétrospective de la pratique de la radioembolisation par Thérasphères® au CHU de Lille entre 2017 et 2022

Mots-clés en français :
  • Thérasphère®
  • radioembolisation
  • carcinome hépatocellulaire
  • pratiques

  • Carcinome hépatocellulaire
  • Radiothérapie interne sélective
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Carcinome hépatocellulaire
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine nucléaire
  • Identifiant : 2022ULILM389
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : La radioembolisation hépatique par voie artérielle est pratiquée depuis les années 2000, et a obtenu un remboursement en France en 2018 pour le traitement des carcinomes hépatocellulaires. Sa pratique est en constante évolution, avec des recommandations européennes publiées en 2022. Notre objectif était d’analyser les pratiques de la radioembolisation au CHU de Lille, de ses débuts en 2017 jusque début 2022, afin de rechercher une évolution des pratiques, leur conformité avec les recommandations et d’en étudier la tolérance et l’efficacité. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique au CHU de Lille ayant inclus les patients chez qui la faisabilité de la radioembolisation a été évaluée et ayant eu au moins une réévaluation en imagerie (patients traités). Les modalités pratiques de l’artériographie lors du work-up, de la radioembolisation, les données dosimétriques ainsi que les données de suivi des patients en termes de tolérance et d’efficacité ont été recueillies. Résultats : Quarante patients candidats au traitement ont bénéficié d’un work-up, et 33 ont été effectivement traités entre 2017 et 2022. La sélection des patients, les conditions de réalisation du work-up et de la radioembolisation, les paramètres dosimétriques analysés étaient en conformité avec les recommandations. Deux aspects de cette pratique ont évolué au cours du temps : la dose à la tumeur, en accord avec les données publiées, qui a significativement augmenté au cours du temps (r = 0,49 ; p = 0,004) et le nombre d’abords vasculaires (0 % d’abords doubles chez les patients traités en 2020, 43 % en 2021 et 71 % en 2022). Des effets indésirables ont été relevés chez 13 patients dont 8 de grade 1. Les effets indésirables plus sévères n’étaient pas imputables au traitement pour 2 patients. En termes d’efficacité, nos résultats étaient comparables à ceux de l’étude DOSISPHERE. Une dose insuffisante et/ou couverture tumorale incomplète semblent être des facteurs de risque d’échec local, sans que cela soit statistiquement significatif sur notre effectif, vraisemblablement en lien avec sa taille limitée.

  • Directeur(s) de thèse : Baillet, Clio

AUTEUR

  • Barbet, Nicolas
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre