• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2022ULILM374
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 13/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil est une pathologie dont la prévalence est importante et en augmentation. Il est important de la dépister et de la diagnostiquer car elle peut être à l’origine de nombreuses complications. Le médecin généraliste a une place importante dans ce parcours de soins, en collaboration avec le spécialiste. Le secteur de Flandre intérieure est peu doté en spécialistes dans ce domaine. L’objectif de cette étude est de faire un état des lieux de cette prise en charge par le médecin généraliste sur ce secteur, afin pourquoi pas d’améliorer ce parcours de soins. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive quantitative et transversale, réalisée d’avril à mai 2022, à l’aide d’un questionnaire destiné à tous les médecins généralistes de Flandre intérieure. Résultats : Sur 110 questionnaires distribués 58 ont été recueillis soit environ 52%. 87.9% des médecins réalisent le dépistage du SAOS dans leur pratique, et 63.8% d’entre eux utilisent des tests pour évaluer les troubles du sommeil. Le test le plus utilisé est le questionnaire d’Epworth. 4 médecins réalisent eux-mêmes les examens diagnostiques de références (polygraphie ventilatoire et/ou polysomnographie). Les médecins orientent en grande majorité vers les pneumologues (77.6%), mais aussi vers un médecin généraliste qualifié en pathologie du sommeil (74.1%). 79.3% des médecins ont déjà été sollicités pour le renouvellement du traitement par PPC. Parmi eux 69.9% réalisent ce renouvellement, mais 40.6% connaissent les modalités de prescription. Il existe selon plusieurs médecins trop peu de spécialistes sur le secteur, et les délais sont trop longs pour la prise en charge des patients. Les comparaisons effectuées selon les caractéristiques des médecins (date de sortie de faculté, âge, sexe) n’ont montré aucunes différences statistiques significatives. 75.9% des médecins sont intéressés pour recevoir une formation complémentaire sur ce sujet. Conclusion : La participation des médecins généralistes dans le parcours de soins du patient ayant un SAOS est primordiale. Il est important qu’il puisse connaître et garder toute sa place dans le dépistage, l’orientation et le suivi du patient, d’autant plus sur un secteur qui est peu doté en spécialiste. Les médecins généralistes sont globalement intéressés pour connaître au mieux les éléments importants de la prise en charge du patient, afin d’optimiser le suivi et le renouvellement du traitement par PPC.