Titre original :

La téléconsultation exercée par les internes du Nord-Pas-de-Calais pendant l’épidémie de SARS COV 2 : quelle place dans leur pratique future ?

Mots-clés en français :
  • Télémédecine
  • teleconsultation
  • SARS COV 2
  • COVID
  • observationnel

  • Covid-19
  • SARS-CoV-2 (virus)
  • Télémédecine
  • Résidents (médecine)
  • Infections à coronavirus
  • Consultation à distance
  • Télémédecine
  • Internat et résidence
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM365
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : La crise sanitaire de 2019 a été un catalyseur permettant l’essor de la télémédecine. En raison des mesures barrières et de la simplification des procédures, une augmentation de l’activité de téléconsultation a eu lieu. Le projet « Ma Santé 2022 » illustre ce virage numérique de la santé. Les internes de médecine générale, tout comme leurs maitres de stage, ont été confrontés à ce nouvel exercice. Objectifs : L’objectif principal consiste à savoir si les internes sont plutôt favorables à la poursuite de la téléconsultation dans leur pratique future. Les objectifs secondaires sont de déterminer les facteurs favorisants et limitants de la téléconsultation. Méthode : Nous avons réalisé une étude quantitative. Un questionnaire créé sur SPHINX, de 52 propositions, a été soumis aux internes de médecine générale du Nord-Pas-De-Calais entre janvier et mars 2022. Il a été envoyé par courriel et via les réseaux sociaux pour une plus large diffusion. Une première analyse, descriptive, a été menée. Une seconde analyse, bivariée par test du Khi 2, a ensuite été réalisée. Le but est d’étudier l’existence d’un lien parmi certaines variables entre les internes désirant ou non poursuivre la téléconsultation dans leur pratique future. Résultats : 58,82% des internes interrogés sont plutôt favorables à la poursuite de la téléconsultation. Elle serait alors utilisée dans le cadre de démarches administratives, de renouvellement de thérapeutique, de symptômes pouvant évoquer une infection COVID et pour la lecture d’examens complémentaires. Les motifs d’ordre gynécologique, dermatologique et les situations d’urgence ne seraient pas des situations intéressantes pour la téléconsultation selon les internes interrogés. Aucune différence statistique significative n’a été retrouvée concernant les facteurs étudiés (âge, sexe, secteur et le type d’activité, etc. ). Conclusion : Deux tendances semblent se dégager. La téléconsultation est une méthode d’exercice séduisante et appréciée par la majorité des internes. Par ailleurs, elle est complémentaire à l’exercice traditionnel et pourrait notamment constituer une réponse partielle aux problématiques actuelles de démographie médicale.

  • Directeur(s) de thèse : Legrand, Éric

AUTEUR

  • Parzysz, Hélène
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