Titre original :

Influence de l’AMH et des modalités de stimulation ovarienne sur la morphologie ovocytaire en ICSI : analyse d’une cohorte de plus de 3000 ovocytes issus de patientes non obèses et sans antécédent gynécologique

Mots-clés en français :
  • Morphologie ovocytaire
  • qualité ovocytaire
  • stimulation ovarienne
  • AMH

  • Fécondation in vitro
  • Stimulation de l'ovulation
  • Ovocytes
  • Hormone antimüllerienne
  • Injections intracytoplasmiques de spermatozoïdes
  • Induction d'ovulation
  • Ovocytes
  • Hormone antimullérienne
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2022ULILM360
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : La stimulation ovarienne au cours d’une tentative d’ICSI a pour objectif le recrutement de plusieurs follicules. Cette procédure pourrait être responsable d’une altération de la qualité ovocytaire. L’évaluation de cette qualité ovocytaire est difficile, la morphologie ovocytaire pourrait en être un marqueur indirect, mais non invasif. Nous avons souhaité évaluer chez des patientes sans autre facteur de risque présumé de mauvaise qualité ovocytaire, l’influence de la stimulation ovarienne et de la réserve ovarienne sur la morphologie ovocytaire. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique réalisée entre janvier 2016 et décembre 2019 chez les couples pris en charge en fécondation in vitro avec micro-injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde au sein du CHU de Lille. Les critères d’exclusion étaient : Les patientes en anovulation, les patientes obèses (IMC ≥ 30), la présence d’une anomalie de caryotype chez au moins un membre du couple, les tentatives d’ICSI réalisées à partir de spermatozoïdes extraits chirurgicalement, les dons de gamète, les cycles d’ICSI réalisés pour pauci-fécondation ou absence de fécondation en FIV-c, les tentatives de FIV-ICSI en cycle semi-naturel ainsi que les patientes ayant une endométriose pelvienne, les patientes âgées de 38 ans ou plus. Le critère de jugement principal était la morphologie ovocytaire évaluée par le pourcentage d’ovocytes normaux et deux scores morphologiques spécifiques: le score AOQI et le score MOMS. L’évaluation morphologique des ovocytes était systématiquement réalisée après décoronisation pour chaque tentative d’ICSI. Résultats : Nous avons étudié 472 tentatives obtenues auprès de 341 patientes, ce qui a permis l’analyse de 3590 ovocytes. L’âge et la durée de stimulation étaient significativement corrélés au taux d’ovocytes normaux. Le score AOQI était significativement plus péjoratif avec l’allongement de la durée de stimulation. L’AMH, le tabac, le type de gonadotrophine, le protocole de stimulation, n’étaient pas associés à des anomalies de la morphologie ovocytaire. Conclusion : Dans cette étude, en dehors de l’âge de la femme et de la durée de stimulation, la réserve ovarienne et les caractéristiques de la stimulation ovarienne ne semblent pas influencer la morphologie ovocytaire. Ainsi, la morphologie ovocytaire serait un outil insuffisant d’évaluation de la qualité ovocytaire.

  • Directeur(s) de thèse : Robin, Geoffroy

AUTEUR

  • Delpierre, Joanie
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