• Langue : Français
• Discipline : Médecine nucléaire
• Identifiant : 2022ULILM361
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 11/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Le rôle de la TEP-FDG en onco-hématologie est bien reconnu, notamment au diagnostic et dans la réévaluation des patients traités pour un lymphome B diffus à grandes cellules (LBDGC). Elle permet de réaliser des mesures semi-quantitatives comme le SUVmax, sur lequel se base l’évaluation de l’efficacité thérapeutique. Notre objectif était d’étudier la variation de nouveaux paramètres tels que le volume total métabolique (VTM) et la glycolyse lésionnelle totale (GLT), dont la mesure a été récemment facilitée par un nouveau logiciel de détection de lésions de Siemens Healthineers®, utilisant l’intelligence artificielle, et de la corréler aux indicateurs actuels qui sont le delta SUVmax, le score de Deauville et la classification de Lugano. Méthode : Cinquante-quatre patients ont été rétrospectivement analysés. Pour chaque patient, nous avons recueilli les indicateurs actuels et mesuré le VTM et la GLT à l’aide de l’outil d’intelligence artificielle sur la TEP initiale, et sur les examens de réévaluation. Les corrélations 2 à 2 entre les indicateurs classiques et les paramètres obtenus par IA ont été évalués par le coefficient de corrélation de Spearman. Puis les delta GLT, VTM, et SUVmax ont été comparés entre les modalités des scores de Deauville, puis de Lugano par le test de Kruskal-Wallis. Des tests de Mann-Whitney-Wilcoxon ont ensuite été appliqués pour révéler les couples différant significativement. Enfin, les seuils optimaux de delta GLT, VTM, et SUVmax pour discriminer la réponse au traitement ont été déterminés d’après les courbes ROC. Résultats : Une bonne corrélation entre les indicateurs a été retrouvée : l’ensemble des coefficients de Spearman sont compris entre 0,61 et 0,8. Pour les patients qui avaient un score de Deauville à 4 ou 5 et un Lugano 3 ou 4, la valeur des delta VTM et delta GLT était significativement différente des autres groupes. Enfin, l’analyse des courbes ROC retrouve des seuils optimaux permettant de discriminer la réponse au traitement suivants : 97,97% pour le delta VTM, 98,65% pour le delta GLT et 56,92% pour le delta SUVmax. Conclusion : Notre travail retrouve une bonne corrélation entre les variations des VTM et GLT après chimiothérapie et les indicateurs actuels. Ces nouveaux indicateurs pourraient être une aide au classement de patients répondeurs et non répondeurs.