Titre original :

Régimes Végétariens : état des lieux et évaluation de l’accompagnement des patients par les médecins généralistes des Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Régime végétarien
  • nutrition
  • régime d’exclusion
  • carence
  • médecins généralistes
  • végétarisme
  • connaissances
  • attitudes et pratiques en santé

  • Végétarisme
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Régime végétarien
  • Médecins généralistes
  • aConnaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM147
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/06/2022

Résumé en langue originale

Contexte : La nutrition est le premier facteur de risque de perte d’années de vie en bonne santé. La prévalence des végétariens augmente. 2,2 % des français déclarent avoir adopté un régime sans viande. Si réduire sa consommation de viande apparaît bénéfique pour la santé, les régimes d’éviction peuvent être à l’origine de carences et avoir un impact néfaste sur la santé. Il convient donc de s’interroger sur les pratiques des médecins généralistes face à ces patients. Méthode : Étude qualitative par entretiens individuels et semi dirigés auprès de 12 médecins généralistes, installés des Hauts de France. Les entretiens ont été menés jusque suffisance des données. Résultats : En l’absence de recommandations précises, le dépistage, le suivi clinique et le suivi biologique des patients végétariens est hétérogène. Le médecin généraliste, peu formé, apparaît en retrait face à des patients « experts », ce qui remet en question la relation hiérarchique médecin-malade. Selon les médecins, le végétarisme est avant tout un choix de vie qui se détache de l’objet sanitaire ce qui justifie leur peu d’investissement dans le suivi de ces patients. Si leurs avis divergent à propos des régimes végétariens, les médecins privilégient une posture de neutralité par respect du patient ou pour s’affranchir de leur suivi. S’agissant des enfants, des femmes enceintes et des séniors, les médecins interrogés y étaient peu confrontés et sollicitaient volontiers l’aide de spécialistes. Conclusion : Si les médecins généralistes sont conscients de leur rôle en matière de nutrition, en pratique, ces sujets sont encore trop peu abordés, ou de manière approximative. Tandis que certains évoquent un intérêt limité pour ces problématiques, la majorité des médecins sont en demande de plus de formation et d’un travail pluridisciplinaire autour de ces patients.

  • Directeur(s) de thèse : Vuylsteker, Laurie

AUTEUR

  • Jozon-Pierre, Blanche
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre