Titre original :

Etat des lieux concernant la recherche de substances d'origine naturelle à activités anti-VIH et risques de l'automédication par les plantes dans le cadre de la prise en charge des complications du VIH et des effets secondaires liés aux traitements antirétroviraux

Mots-clés en français :
  • VIH
  • phytothérapie
  • pharmacognosie
  • traitement

  • VIH (virus)
  • Antirétroviraux
  • Médecines alternatives
  • Patients‎ Satisfaction
  • Consultation pharmaceutique
  • Automédication
  • Agents antiVIH
  • Infections à VIH
  • Phytothérapie
  • Éducation du patient comme sujet
  • Interactions médicaments-plantes
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2022ULILE148
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 28/10/2022

Résumé en langue originale

Après une description du virus de l’immuno-déficience humaine et de sa prise en charge actuelle, ce travail a porté sur les plantes et leurs métabolites d’intérêt qui ont intéressé la communauté scientifique comme potentiels antirétroviraux contre l’infection au VIH-1. Certaines plantes trop toxiques, de biodisponibilité réduite ou peu efficaces ont été abandonnées. De bons résultats ont été observés entre autres avec le (+)-calanolide A isolé de Calophyllum lanigerum, la michellamine B issue d’Ancistrocladus korupensis, la papavérine isolée de Papaver somniferum et la MAP30 obtenue à partir de Momordica charantia. Différentes étapes du cycle de réplication du virus sont impactées par ces métabolites. Dans un deuxième temps, cette thèse s’est intéressée à certaines plantes pouvant être retrouvées dans des produits de santé ou nutritionnels à base de plantes et utilisées parfois en automédication par les patients pour prendre en charge des complications liées au VIH-1 ou des effets indésirables liés aux antirétroviraux. Cette thèse souligne que le pharmacien a un rôle très important au comptoir pour sensibiliser les patients aux risques de l’automédication et notamment aux risques d’interactions entre certaines plantes et les antirétroviraux. Il devra les orienter vers les bonnes plantes, en concertation avec leur médecin, si les patients souhaitent vraiment utiliser la phytothérapie en complément de leur thérapeutique principale. Le pharmacien sera là pour répondre aux inquiétudes des patients et leur permettre d’améliorer leur qualité de vie.

Résumé traduit

After a description of the human immunodeficiency virus and its current treatment, this thesis focused on plant species and their metabolites that have interested the scientific community as potential antiretrovirals against HIV-1 infection. Some plants, that are too toxic, with reduced bioavailability or not very effective, have been abandoned. Good results have been observed, among others, with (+)- calanolide A isolated from Calophyllum lanigerum, michellamine B obtained from Ancistrocladus 138 korupensis, papaverine isolated from Papaver somniferum and MAP30 obtained from Momordica charantia. Different stages of the virus replication cycle are impacted by these metabolites. Secondly, this thesis focused on some plants that can be found in herbal health or nutritional products, and sometimes used in self-medication by patients, to manage complications related to HIV-1 or side effects related to antiretrovirals. This thesis emphasizes that the pharmacist has a very important role to make patients aware of the risks of self-medication and in particular the risks of interactions between certain plants and antiretrovirals. The pharmacist will have to direct them towards the good plants, in consultation with their doctor, if the patients really wish to use phytotherapy in addition to their main therapy. The pharmacist will be there to respond to patients' concerns and help them improve their quality of life.

  • Directeur(s) de thèse : Rivière, Céline

AUTEUR

  • Mellado, Théo
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