Titre original :

Évaluation du risque cardiovasculaire : qu’en pensent les médecins généralistes ?

Mots-clés en français :
  • Risque cardiovasculaire
  • soins premiers
  • médecine générale
  • améliorations

  • Insuffisance cardiaque
  • Soins de santé primaires
  • Défaillance cardiaque
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM536
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Les maladies cardiovasculaires représentent un enjeu de santé publique notamment par leurs conséquences biologiques, psychologiques et sociales. Le risque cardiovasculaire est la probabilité d’apparition d’un symptôme ou d’une maladie cardiovasculaire ; actuellement il est évalué selon des échelles recommandées par les sociétés savantes. L’objectif principal était de savoir ce que pensaient les médecins généralistes de cette évaluation du risque cardiovasculaire (ERCV). Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative inspirée de la théorisation ancrée. Dix entretiens semi-dirigés ont été réalisés par téléconférence auprès de médecins généralistes des Hauts-de-France entre février et août 2021. Résultats : Les médecins généralistes abordent fréquemment le risque cardiovasculaire à l’aide d’une méthode scientifique, néanmoins controversée. Cette méthode présente certaines limites, ils en proposent donc une actualisation. Ils recueillent de nouveaux éléments pour prendre en compte le patient dans sa globalité, rendant cette évaluation chronophage. Cette complémentarité permet de renforcer l’adhésion de patients parfois réfractaires au changement de mode de vie par la présentation d’un résultat clair et précis mais aussi par l’individualisation du discours. Ils souhaitent rendre le patient acteur de sa santé en recueillant ses connaissances, ses attentes mais également son avis sur les modifications des règles hygiéno-diététiques ou l’instauration d’un traitement, appliquant les principes de la décision médicale partagée (DMP). Pour favoriser ces changements, la compréhension et l’adhésion du patient doivent être maximales. C’est pour cela que les médecins généralistes proposent de réaliser des consultations dédiées. La relation de confiance médecin-patient, la connaissance du patient ainsi que l’expérience et les convictions des médecins généralistes vont entraîner des remises en question permanentes. Ils vont ainsi adapter leur ERCV grâce à ces réflexions et l’avis de leurs confrères généralistes et cardiologues. Conclusion : Par l’amélioration de la littératie en santé, les patients pourraient augmenter leur participation à la DMP. Les médecins généralistes peuvent s’appuyer sur leur connaissance des patients, leurs vécus et la pluralité des pratiques médicales ainsi que participer au travail collaboratif des sociétés savantes afin d’optimiser leur ERCV. Les axes d’amélioration proposés par les médecins généralistes pourraient être mis en oeuvre et évalués en soins premiers.

  • Directeur(s) de thèse : Baran, Jan

AUTEUR

  • Perron, Guillaume
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