Titre original :

Impact d’un traitement par l’ibrutinib sur les fonctions plaquettaires et le risque hémorragique chez les patients traités pour une hémopathie lymphoïde B

Mots-clés en français :
  • Ibrutinib
  • tyrosine kinase de Bruton
  • syndromes lymphoprolifératifs B
  • plaquettes
  • hémostase primaire

  • Leucémie lymphoïde chronique
  • Inhibiteurs des tyrosine kinases
  • Hémopathies et maladies lymphatiques
  • Agammaglobulinaemia tyrosine kinase
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Biologie Médicale
  • Identifiant : 2021LILUM465
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/10/2021

Résumé en langue originale

L’ibrutinib est un inhibiteur de BTK de première génération améliorant la survie des patients dans de nombreuses hémopathies lymphoïdes B. Ce médicament inhibe le processus néoplasique par l’abolition du signal BTK-dépendant nécessaire à la survie des cellules dans ces hémopathies. L’ibrutinib est responsable d’une augmentation du risque hémorragique, seul ou en combinaison à d’autres traitements anti-cancéreux. Un nombre non-négligeable d’effets hors-cible de l’ibrutinib sur d’autres populations cellulaires est à prendre en considération, notamment concernant le risque hémorragique, de fibrillation atriale, d’infections ou encore d’arthralgies. L’inhibition de la fonction plaquettaire par ce traitement est à ce jour partiellement comprise. Le complexe GPIb-IX-V, la GPVI et le récepteur CLEC-2 ont le point commun de partager la BTK dans leur transduction du signal intracellulaire, le traitement par l’ibrutinib altère ce signal provoquant une dysfonction de ces récepteurs à l’origine du risque hémorragique. Le maniement de cette molécule est à confronter aux comorbidités des patients ainsi qu’à la réponse clinico-biologique attendue pour ce traitement. L’arrivée sur le marché des inhibiteurs de BTK de seconde génération, présentant une meilleure spécificité et donc de moindres effets hors-cible, est en cours d’évaluation en France. D’après les données internationales, ces traitements seraient moins toxiques notamment du point de vue du risque hémorragique global.

  • Directeur(s) de thèse : Dupont, Annabelle

AUTEUR

  • Braem-Butelet, Alexandre
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