• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2013LIL2M001
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/01/2013

Résumé en langue originale

Introduction : Le travail de thèse du Docteur Denys de Bonnaventure, réalisé entre l’année 2010 et 2011, a consisté en l’élaboration d’une formation à destination de médecins généralistes sur la prescription des anxiolytiques et des hypnotiques. Les besoins de formation ont été déterminés à partir de focus groupes. Nous avons réalisé une étude d’observation, comparative, entre les pratiques d’un groupe de médecins ayant reçu cette formation (groupe « formé ») et un groupe « témoin », afin de déterminer si cette formation avait permis d’améliorer les pratiques des médecins généralistes l’ayant suivie. Méthode : Nous avons élaboré un questionnaire afin d’observer et évaluer les pratiques des médecins des deux groupes. Chaque médecin obtenait une note totale avant et après la formation. La moyenne des notes totales a été calculée dans chaque groupe, avant et après la formation. Nous avons observé si la moyenne du groupe « formé » avait été améliorée après la formation. Les différences de moyennes, entre les moyennes obtenues avant et après la formation dans chaque groupe, ont été comparées afin de déterminer si l’éventuelle amélioration observée dans le groupe « formé » était significative par rapport au groupe « témoin ». Résultats : Nous avons observé une amélioration des pratiques du groupe « formé » après la formation, avec une augmentation de la moyenne totale de 1,01 point sur 20. Nous avons également observé une augmentation de la moyenne totale du groupe « témoin » de 0,51 point sur 20 après la formation. Les deux différences de moyennes ont été comparées : nous n’avons pas constaté de différence statistiquement significative entre les deux au risque 5% (p=0,31). L’amélioration des pratiques du groupe « formé » a également été constatée après la formation pour chaque partie de l’évaluation. Conclusion : La participation aux focus groupes des médecins généralistes à former permettrait de mieux répondre à leurs besoins, et peut-être, d’améliorer davantage leurs pratiques. Un groupe « témoin » d’un secteur différent de celui du groupe « formé » permettrait de limiter le risque de contamination et peut-être de mieux établir le lien entre la formation et l’amélioration des pratiques. L’étalement de la formation sur plusieurs soirées permettrait peut-être d’améliorer davantage les pratiques, surtout en ce qui concerne la prise en charge de l’anxiété.

Résumé traduit

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